La guerre civile du Liban débute en 1975 en raison de la présence importante des étrangers, du déséquilibre important entre les chrétiens et les musulmans. Il y a un malaise entre ses deux types de population, ils recherchent tous à accéder au pouvoir afin de dominer sur le Liban.
De plus, il ne s'agit pas d'un seul conflit, mais de plusieurs, qui s'interpénètrent, et dans lesquels les causes externes interfèrent sur les différends internes pour les aggraver et créer une situation inextricable. La guerre va notamment donner naissance au nom féminin « libanisation », qui signifie l'affrontement entre les différentes communautés religieuses d'un même pays. Cette guerre se termina en 1990, par l'intermédiaire de l'accord de Taif en novembre 1989. Il préconise un cessez-le-feu, et la refonte du pouvoir politique, le désarmement des milices.
Cet accord est la base sur laquelle se constitua le Liban, nous allons voir au cours de cette analyse sur les crises politiques du Liban depuis la fin de la guerre civile, que le pays a tenté de retrouver sa position de métropole économique du Moyen-Orient qu'il occupait avant cette guerre. Cependant, les diverses opinions politiques ne vont pas réussir à s'entendre afin de planifier un plan de relance du Liban. Le Liban occupe une place importante dans conflit israélo-arabe, mais il subit l'influence des nations frontalières qui désirent dominer politiquement le pays.
[...] Un dialogue politique pourrait les diluer. Les relations extérieures Enfin, il y a la question des relations du Liban avec la Syrie, accusée par la majorité des Libanais d'avoir assassiné des leaders politiques et des intellectuels. Saad Hariri étant le premier ministre, il se doit d'aller à Damas et de rencontrer des officiels syriens, ce qui sera une situation inédite. Un autre problème va être de savoir comment le nouveau gouvernement va résoudre le problème avec Israël. Tout d'abord le problème de l'occupation d'une partie du territoire libanais. [...]
[...] Il s'agit d'un gouvernement de compromis politique qui reflète le rapport de forces dans le pays. Il est donc d'abord en place pour gérer la crise, plus que pour trouver des solutions aux problèmes du système politique libanais. La résolution de la crise au Liban commence donc par une stabilisation du pays, d'un point de vue politique avec un gouvernement d'union. Avec cette facilitation du dialogue politique, le gouvernement va pouvoir agir sur le plan économique. Cela passe par des investissements afin de gérer la dette publique, qui dépasse les 50 milliards de dollars. [...]
[...] En effet, des experts internationaux ont entamé une évaluation des dégâts environnementaux subis par le Liban à la suite des récents conflits. L'équipe, dirigée par le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) et travaillant en étroite collaboration avec les autorités libanaises, ont visités des sites considérés dangereux pour la santé publique, les espèces sauvages et l'environnement en général afin d'y prélever des échantillons. Parmi les sites retenus figurent : la centrale électrique de Jiyyeh à 28 km au sud de Beyrouth, d'où 10.000 à 30.000 tonnes de fuel se sont déversés dans la Méditerranée, ensuite l'équipe a visité les stations de pétrole et prévoit également d'évaluer les risques de pollution au niveau des infrastructures d'eau, d'assainissement et des installations médicales endommagées par les récents conflits. [...]
[...] Il est à noter que les tensions dans le sud du Liban entre les Israéliens et les Syriens ont toujours été présentent depuis la fin de la guerre civile, ce territoire est même un élément important de négociation dans le cadre du conflit du Proche-Orient. Israël conteste la domination actuelle de la Syrie sur ce pays. En novembre 1998, le président Elias Hraoui arrive au terme de son mandat et est remplacé par Émile Lahoud qui est l'ancien chef de l'armée et prosyrien. [...]
[...] Démographiquement, les chiites libanais sont la première communauté du pays, or ils craignent, manifestement, de faire les frais de ce printemps Il n'y a pas d'autre issue politique que le dialogue pour ressouder le pays.Le Liban nouveau affranchi de ses clivages historiques politico-communautaires, reste à construire. Le renouvellement de la classe politique, clanique et affairiste, aussi. L'internationalisation de la crise libanaise Par ailleurs, nous pouvons constater le phénomène d'internationalisation de la crise libanaise, scellée par la réconciliation entre les États-Unis et la France, sur fond régional de recompositions géopolitiques majeures. [...]
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