Les modèles d'interprétations abondent en matière de décision. La décision doit être étudiée avec prudence, sous le regard d'analyses particulières qui prennent en compte des données aussi différentes que le comportement des acteurs, leur situation du moment, le contexte politique, etc.
La théorie de la décision, une origine scientifique :
L'étude de la décision est vaste. Au départ, les théories de la décision appliquée d'abord au modèle économique. « Théorie qui résulte de plusieurs siècles de recherches sur la formalisation du hasard, l'étude des jeux de société ».
Un des objectifs principaux étant un cadre de référence pour les théories économiques et les modèles de gestion des entreprises. La théorie des probabilités, celle de l'utilité espérée (Morgenstern et Von Neumann 1944) puis celles des jeux.
Sans continuer dans l'étude du livre, on se rend compte de la complexité de la question abordée d'un point de vue scientifique.
[...] - Pourquoi Khrouchtchev retire-t-il les missiles ? Devant son échec, Khrouchtchev veut sauver la face. Pour cela il pointe du doigt la présence de missiles de l'OTAN en Turquie et leur retrait en échange de celui des missiles de Cuba. Mais symboliquement, il refuse de les enlever sous la contrainte. Au lieu de ça, il passe un accord avec Khrouchtchev, via son ambassadeur à Washington : les missiles turcs seront retirés discrètement quelques mois plus tard. Même si Kennedy renonce publiquement à envahir Cuba, c'est encore un échec pour Khrouchtchev. [...]
[...] En réponse, Krouchtchev a installé une batterie de missiles courte portée. Estimant que Kennedy ne réagirait pas après le scandale de baie des cochons de 1961, ils pensaient s'en sortir gagnant. Kennedy et ses conseillers ont étudiés plusieurs options allant de ne rien faire à envahir Cuba. Le blocus a été considéré comme le meilleure moyen , il forçait l'URSS a faire le premier pas. A cause d'une destruction mutuelle assurée, l'URSS n'avait d'autres choix que de se retirer. Ce modèle, selon Friedman, il estime que ce modèle permet de bonnes prédictions. [...]
[...] Les objectifs stratégiques de l'organisation passent après. Chacun doit trouver son compte dans la décision. Explication de la crise des missiles selon ce modèle On en revient encore au 3 grandes prises de décision : - Pourquoi Khrouchtchev décide de placer des missiles à Cuba ? Réponse : Khrouchtchev est en difficulté au Présidium de 1962, qui est le comité exécutif du Soviet Suprême, instance législative de l'URSS, à cause du succès du pont aérien américain pour ravitailler Berlin. De plus, dans un contexte tendu pour l'économie soviétique, il avait prévu des coupes dans le budget de l'Armée, ce qui n'a pas plu aux militaires. [...]
[...] Dans la réalité, l'homme rationnel est soumis à des contraintes : - L'information manque et coûte (le coût n'est pas forcément financier : ex risque de guerre nucléaire mais dans d'autres situations, cela peut être le temps ou dépendance à l'égard de tiers.) LES FUSEE ETAIENT ELLES OFFENSIVES ? - Les critères de choix sont rares. Les méthodes pour savoir ce qui est le mieux sont rares (comment savoir si un blocus est mieux qu'un bombardement ?).La science est privilégiées mais toujours utilisable. - La capacité à générer un état exhaustif des alternatives varie. [...]
[...] L'acteur qui est confronté à une situation de choix se donne des préférences, sélectionne ses utilités. Il fait la liste des alternatives. A la suite de cela, il adopte un critère de choix aussi objectif que possible. Décideur identification de ses préférences recherche de ses alternatives ---recours à un critère objectif ---choix de la solution. Décider consiste ici à maximiser ses résultats. La solution retenue sera la meilleure. Le lien avec la crise des missiles : le principe appliqué est celui de la riposte graduée. [...]
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