Ce texte est constitué d'extraits de l'allocution de Clement Attlee lors de l'ouverture de la première session de l'Assemblée générale des Nations Unies. Cette assemblée s'est tenue à Londres du 10 janvier 1946 au 14 février 1946.
Clement Attlee est né en 1883 et mort en 1967. Il a étudié à Oxford. En 1908, il entre au parti travailliste. Au lendemain de la Première Guerre Mondiale il est nommé sous secrétaire d'Etat à la guerre. En 1935 il devient leader du parti travailliste et en 1945 premier ministre de Grande Bretagne. En ce qui concerne la politique intérieure, il participe à l'instauration de l'Etat providence. Pour ce qui est de sa politique extérieure, celle-ci est marquée par sa méfiance à l'égard de l'URSS et sa volonté de favoriser les liens privilégiés de la Grande-Bretagne avec les Etats-Unis. Il a participé aux grandes conférences internationales, notamment celle de Potsdam.
L'ouverture de la première session de l'Assemblée générale des Nations Unies s'inscrit dans le processus de création d'un nouvel ordre mondial au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale. Cette idée germe dans l'esprit des dirigeants américain et anglo-saxon dès la Charte de l'Atlantique du 14 août 1941. L'expression « Nations Unies » est de Roosevelt et apparaît de façon officielle dans la Déclaration des Nations Unies signée le 1er janvier 1942 par 26 Etats en guerre contre l'Axe. Cette déclaration marque son appui à la Charte de l'Atlantique pour ce qui concerne la sécurité générale. L'idée d'une organisation internationale remplaçant la Société des Nations (qui avait été créée au lendemain de la Première Guerre Mondiale) poursuit son chemin lors de la conférence de Dumbarton Oaks à Washington du 21 septembre au 7 octobre 1944 entre les Etats-Unis, l'Angleterre, l'URSS et la Chine. Lors de la conférence de Yalta du 4 au 11 février 1945 est convoquée la conférence des Nations Unies sur une organisation mondiale. Celle-ci se tient à San Francisco du 25 avril au 26 juin 1945 afin de procéder à l'élaboration de la Charte des Nations Unies sur laquelle nous reviendrons dans la suite du commentaire.
Dans ce texte, il est question de la création de l'Organisation des Nations Unies de telle manière à éviter ce qui avait fait échouer l'ancienne Société des Nations. Attlee s'intéresse particulièrement aux problèmes de l'énergie atomique et du développement du progrès social.
Nous pouvons, à la lecture de ce texte, nous demander quels sont les buts principaux de l'Organisation des Nations Unies lors de sa création et les moyens mis en œuvre pour y parvenir.
Nous étudierons dans un premier temps la leçon que tire Attlee du passé. Ensuite, nous verrons comment cette nouvelle organisation mondiale entend développer le progrès social afin de créer un monde de paix, de sécurité et de libertés.
[...] Girault, Encore une nouvelle histoire des relations internationales : l'histoire des organisations internationales Relations internationales, 75, automne 1993. - G. Kreis, Entre deux étapes de la diplomatie multilatérale permanente : réflexions et jugements sur la Société des Nations au moment de la fondation des Nations Unies Relations internationales, 39, automne 1984. [...]
[...] La création du Conseil économique et social Il nous faut l'appui, non seulement des gouvernements, mais aussi des masses dans le monde entier l. 29/30 Attlee ne pense pas qu'il suffit d'un accord au niveau des Etats pour réellement mettre en place cette politique, il insiste sur le fait que le projet de l'ONU concerne le monde entier, mais surtout les peuples de tous les Etats membres. Il pense donc que tous ces peuples doivent être avertis de la mission de l'ONU et doivent la soutenir comme ils peuvent. [...]
[...] Au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, la création d'une nouvelle organisation avec des pouvoirs étendus semble être la seule solution pour parvenir à établir durablement la paix. Plusieurs fois Attlee insiste sur le fait que cette organisation doit réussir afin d'éviter de nouvelles horreurs comme lors du dernier conflit. C'est un vaste projet difficile qu'il convient de mener à terme et de réussir. Le sentiment général en 1946 est qu'il est nécessaire que cette organisation fonctionne. Pour cela tous les Etats doivent se sentir concernés et y adhérer pleinement, ou au moins une grande majorité d'entre eux. [...]
[...] La création de l'Organisation des Nations Unies Allocution de Clement Attlee 10 janvier 1946 Ce texte est constitué d'extraits de l'allocution de Clement Attlee lors de l'ouverture de la première session de l'Assemblée générale des Nations Unies. Cette assemblée s'est tenue à Londres du 10 janvier 1946 au 14 février 1946. Clement Attlee est né en 1883 et mort en 1967. Il a étudié à Oxford. En 1908, il entre au parti travailliste. Au lendemain de la Première Guerre Mondiale il est nommé sous secrétaire d'Etat à la guerre. [...]
[...] Conclusion En 1946 lors de l'ouverture de la première session de l'Assemblée, tout le monde veut y croire, tous veulent croire qu'il est possible de s'entendre pour construire une paix durable et développer le progrès social Pendant la guerre froide, l'ONU a été souvent bloquée dans son action par le droit de veto des grandes puissances (dont les 2 principales qui s'opposaient, USA et URSS) A plus long terme, l'ONU a connu un certain succès même si elle n'a pu empêcher un très grand nombre de guerres très meurtrières entre petits Etats, voire même entre grands, son projet de développement économique et social fonctionne de manière plus ou moins satisfaisante selon les endroits, les problèmes posés dès le départ sont encore en discussion aujourd'hui Bibliographie Sources - Journal of the General assembly, United Nations 1946, Londres, H.M. Stationary Office [Non consulté] Outils de travail - M. Vaïsse (dir.), Dictionnaire des relations internationales au XXème siècle, Paris, Armand Colin (réédition). Ouvrages généraux - R. Girault, R. Frank et J. Thobie, La loi des géants, 1941-1964, Paris, Payot (réédition). [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture