Crash, Airbus A321, exercices de tir, "Blue Flag", Airbus russe, Charm el Cheikh, Egypte, terrorisme, crash aérien
Le 31 octobre dernier, on perdait tout contact avec un Airbus russe qui, une vingtaine de minutes plus tôt, avait décollé de Charm el Cheikh en Egypte, en direction de Saint Pétersbourg. Cet avion qui volait à plus de 9 km d'altitude s'est écrasé au nord de la péninsule du Sinaï, à proximité de la frontière israélienne, causant la mort des 224 occupants du charter. Les autorités russes penchaient d'emblée pour l'hypothèse selon laquelle l'avion, qui se serait disloqué dans les airs, avait été victime d'une défaillance technique.
[...] Troisième possibilité : l'Airbus russe volait au voisinage de manœuvres aériennes conjointes d'envergure baptisées "Blue Flag", opérations préparées de longue date et annoncées par les médias israéliens comme étant les plus considérables de l'histoire du pays. Coïncidence du calendrier, durant cet exercice militaire programmé pour se dérouler du 18 octobre au 3 novembre dans le ciel d'Israël bordant la frontière égyptienne, avait lieu le vol de l'Airbus russe dans le ciel du Sinaï. L'opération conjointe, qui impliquait outre l'Aviation israélienne, celle des USA, de la Pologne et de la Grèce, était conduite pour faire face à un ennemi "virtuel", mettant en scène des vols complexes et tirs sur des cibles fictives telles que des missiles, des avions et l'utilisation de drones de combat. [...]
[...] Crash de l'Airbus A321 et exercices de tir Blue flag Le 31 octobre dernier, on perdait tout contact avec un Airbus russe qui, une vingtaine de minutes plus tôt, avait décollé de Charm el Cheikh en Égypte, en direction de Saint Petersbourg. Cet avion qui volait à plus de 9 km d'altitude s'est écrasé au nord de la péninsule du Sinaï, à proximité de la frontière israélienne, causant la mort des 224 occupants du charter. Les autorités russes penchaient d'emblée pour l'hypothèse selon laquelle l'avion, qui se serait disloqué dans les airs, avait été victime d'une défaillance technique. [...]
[...] Pour ce qui est de l'Égypte, l'aviation israélienne avait pris l'habitude d'empiéter sur le nord du Sinaï. Si aucun indice ne peut être écarté à ce stade, on ne peut en tout cas écarter la possibilité d'un brouillage radar ou d'autres activités impliquant des cibles considérées comme "avions fictifs" dans le cadre des manœuvres Blue Flag. A propos de cette hypothèse, il est à prévoir qu'en cas de confirmation quant à une erreur de tir au sein des exercices conjoints, que le gouvernement égyptien ne s'appuie sur ce drame pour chercher à s'équiper de systèmes anti-aériens et se prémunir contre les missiles et les drones Peut-être en fera-t-il la demande auprès de la Russie, vient juste d'en implanter au nord de la Syrie. [...]
[...] Les indices se dirigeaient vers les démarches répétées de l'équipage de l'avion, la semaine précédant le drame, auprès des services techniques, concernant des soucis techniques. La piste d'un défaut technique était donc largement avantagée. Pendant ce temps deux autres possibles causes se frayaient un chemin. Tout d'abord Daesh (acronyme arabe de l'Etat islamique) ne cessait de répéter qu'il était à l'origine du crash. A l'appui de cette revendication, il diffusait une vidéo d'un avion atteint d'un de ses missiles antiaériens. [...]
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