[...] 1. Présentation géographique
Le Tibet est situé sur les contreforts de l'Himalaya, on y trouve le Mont Everest (8848 mètres) et l'Annapurna.
Le terme de Tibet prête aujourd'hui à confusion, en effet le Tibet dit « historique » (étant une aire culturelle étendue sur 2,5 millions de km2) est différent du Tibet « d'aujourd'hui » qui est une région de la Chine faisant 1,2 million de km2 (soit 12% de la superficie de la Chine).
2. Présentation humaine
La population du Tibet est difficile à évaluer. On estime à environ 3 millions le nombre de tibétains vivant dans la région autonome, ce qui représente un ratio de 1/400 avec la population chinoise.
La population qui y vit est très majoritairement tibétaine, sauf dans la capitale Lhassa.
[...] 1. Les enjeux militaires
La région du Tibet représente une base militaire importante car en 1950, il y avait des contentieux importants avec l'Inde : il y a 3300 km de frontières communes. Celles-ci étaient mal définies à l'époque, ce qui a conduit à une guerre en 1962. Grâce au Tibet, la Chine pouvait donc « surveiller » l'Inde, mais cet intérêt militaire est aujourd'hui très faible car il n'y a presque plus de risques avec l'Inde. De plus, la Chine dispose de satellites de surveillance assez performants.
En revanche, le Tibet sert aujourd'hui de base nucléaire. En effet, les armes nucléaires chinoises étant à terre (car pas encore de SNLE opérationnel), la Chine a vraisemblablement aménagé des lanceurs dans les montagnes. Ceci constitue un avantage avec l'arme nucléaire car celle-ci possède 3 effets principaux : l'effet de souffle, de chaleur et de radiation. Or la montagne a tendance à encaisser ces effets et protège donc les installations pour un effet dissuasif. (...)
[...] Les Enjeux du Tibet 1. Les enjeux militaires La région du Tibet représente une base militaire importante car en 1950, il y avait des contentieux importants avec l'Inde : il y a 3300 km de frontières communes. Celles-ci étaient mal définies à l'époque, ce qui a conduit à une guerre en 1962. Grâce au Tibet, la Chine pouvait donc surveiller l'Inde, mais cet intérêt militaire est aujourd'hui très faible car il n'y a presque plus de risques avec l'Inde. De plus, la Chine dispose de satellites de surveillance assez performants. [...]
[...] Aujourd'hui les Chinois ont peur du modèle russe, mais il y a émergence d'une classe d'entrepreneurs proches des valeurs occidentales. CONCLUSION : Le Tibet possède une image très ambivalente, il a en réalité été souillé par l'industrialisation menée par la Chine. Ainsi la fausse image que les européens ont du Tibet est la dernière arme qui lui reste. C'est pourquoi la Chine cherche à le faire ressembler à une province quelconque au sein de son empire, dans cette situation le Tibet perdra l'intérêt de l'occident et sera définitivement intégré. [...]
[...] De plus, c'est une puissance nucléaire, il est donc impossible pour les pays occidentaux souhaitant condamner son attitude, d'engager un véritable rapport de force. L'aspect économique C'est un véritable enjeu pour tout le monde. En effet, la Chine n'hésite pas à mettre en place des représailles économiques. En achetant la dette européenne dernièrement, la Chine a en quelque sorte acheté le silence des puissances occidentales La vision optimiste Un effondrement du pouvoir politique de Pékin est possible, avec la fin du système communiste Ceci serait évidement profitable pour le Tibet. La démocratisation de la Chine est tout à fait envisageable. [...]
[...] Mais les tibétains sont seulement tolérés en Inde (hébergés à Dharamsala), ils ne sont pas politisés. On peut donc considérer que les tibétains constituent une véritable nation avec ses propres caractéristiques : - religion bouddhiste - langue/drapeau - culture et coutumes 3. Présentation politique ( Le Tibet appartient-il à la Chine ? Il n'y a pas de vraie réponse à cette question. Pour la Chine : Le Tibet a été un royaume indépendant occupé ponctuellement par la Chine et payait des impôts chinois. [...]
[...] ( Quel sera donc le successeur du Dalaï-Lama ? Surement le 1er ministre du Tibet actuellement en exil : Lobsang Sangay, il sera amené à jouer un rôle plus important à l'avenir. Cela ne plait évidemment pas à la Chine car il rend l'argument de la théocratie obsolète. Le successeur du Dalaï-Lama doit en théorie être choisi par les astres mais en pratique c'est un collège qui choisit. ( Quel est le rôle de la Chine ? Elle a permis un certains progrès : - l'alphabétisation des enfants est passée de 48% en 1982 à 91% - elle construit des infrastructures (routes, télécoms ) même si cela est réalisé dans l'optique de l'exploitation des matières premières. [...]
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