Péninsule d'Asie orientale, limitée au nord par la Mandchourie (région de Chine), au sud par la mer de Chine orientale, à l'est par la mer du Japon et à l'ouest par la mer Jaune, la Corée, dont le nom chinois signifie « pays du matin calme », constitue un pont entre le continent asiatique et l'archipel japonais.
Depuis 1948, la péninsule est divisée en deux Etats situés de part et d'autre du 38e parallèle : au nord, la République populaire démocratique de Corée (RPDC) a pour capitale Pyongyang ; au sud la République démocratique de Corée dont la capitale est Séoul. La Corée du Nord qui possède une superficie d'environ 121 000 km2, habitée par 23,1 millions de personnes, est « un Etat socialiste souverain qui représente les intérêts de tout le peuple coréen » selon l'article premier de la constitution.
En revanche, la Corée du Sud dont la superficie est d'environ 99 000 km2 et qui est peuplé par 48,5 millions de personnes vit sous le régime de la propriété privée. Ces deux Etats se distinguent par leur politique et système de gouvernement mais aussi sur bien d'autres niveaux. Le partage de la Corée a aussi, bien entendu, posé des problèmes redoutables sur le plan économique car les deux partis ont cessé de se compléter du point de vue de la répartition des ressources naturelles et des activités économiques. En effet, lors de la séparation, la Corée du Sud était essentiellement agricole avec
notamment la riziculture et n'abritait que des industries légères face à la Corée du Nord qui était le foyer de l'industrie lourde et possédait les principales ressources. Cependant, malgré de nombreux désaccords et de terribles disputes, quelques liens subsistent encore dans ce pays. D'après le bilan du
Monde, la Corée du Sud est le premier investisseur en Corée du Nord avec 465 millions d'euros. Ainsi, la Corée du Nord et la Corée du Sud s'opposent en tous points et refusent tous contacts depuis 1948 mais cette aide et les propositions de coopération au niveau politique constituent-t-ils un premier pas vers une réconciliation ?
[...] En effet, lors de la séparation, la Corée du Sud était essentiellement agricole avec notamment la riziculture et n'abritait que des industries légères face à la Corée du nord qui était le foyer de l'industrie lourde et possédait les principales ressources. Cependant, malgré de nombreux désaccords et de terribles disputes, quelques liens subsistent encore dans ce pays. D'après le bilan du Monde, la Corée du sud est le premier investisseur en Corée du nord avec 465 millions d'euros. Ainsi, la Corée du nord et la Coré du sud s'opposent en tous points et refusent tous contacts depuis 1948 mais cette aide et les propositions de coopération au niveau politique constituent-t-ils un premier pas vers une réconciliation ? [...]
[...] Les russes refusent l'entrée de la commission sur leur territoire. Les élections n'auront finalement lieu qu'au sud de la Corée. Au nord, une République populaire de Corée est constituée avec le Maréchal Kim Il Sung comme Premier ministre, tandis qu'au sud, le docteur Syngman Rhee devient président de la République de Corée : la division du pays est ainsi concrètement mise en place. A partir de janvier 1949, les Etats-Unis retirent progressivement leurs troupes de la Corée du sud. Peu de temps après, des incidents de frontières se multiplient jusqu'à ce que les forces armées de la Corée du nord déclenchent une attaque le 25 juin 1950 sur le 38ème parallèle. [...]
[...] La Corée du Sud impressionne davantage par son niveau de développement et sa reconnaissance en tant que réelle puissance émergente sur la scène internationale. Des études ont même montré que la Corée du Nord s'appauvrirait en population si les frontières venaient à s'ouvrir. De fait, les efforts de la part des deux Corées s'organisent autour d'accords dans le but de réguler les départs qui s'avèrent plutôt être des rencontres interfamiliales. Ainsi, à la question de réconciliation des deux pays la réponse ne peut être absolue. [...]
[...] Nous pouvons alors croire que tout va à l'encontre de cette réconciliation coréenne. La sphère religieuse via l'Éminence CHEONG JINSUK apporte donc davantage son soutien aux deux pays invoquant une certaine unité nationale qui passerait avant tout par la foi. Cependant, au-delà des préceptes religieux, les relations entre les deux pays s'améliorent progressivement après la rencontre à Pyongyang en juin 2000 de Kim Jong-il avec le président sud-coréen Kim Dae-Jung. Cet entretien permet notamment à une centaine de familles de renouveler les rencontres intercoréennes. [...]
[...] Les démarches de ce dernier surprennent puisqu' ordinairement réputé plus conciliant. Cette situation de semi pourparler va durer jusqu'à la suspension totale du dialogue intercoréen ; peu après que la Corée du Nord se soit adonnée à des activités d'espionnage en Corée du Sud. Il ne va pas sans dire que ces déboires ont gelé tout perspectives de dialogue. Encore une fois, c'est parce que la Corée du Nord se trouve dans l'impasse qu'elle a recourt à la communauté internationale et que, par la même, réengage des pourparlers avec son homologue sud coréen. [...]
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