RI Relations Internationales, coopération internationale, théorie de la stabilité hégémonique, théorie des jeux, sources de la coopération, théorie institutionnaliste, coopération multilatérale, formes de la coopération, coopération bilatérale, coopération décentralisée, diplomatie coercitive, diplomatie préventive, diplomatie non gouvernementale, ONG Organisation Non Gouvernementale, régulation des relations internationales
Pour préserver la paix, permettre les échanges ou assurer la pérennité d'un certain ordre international, la coopération est plus indispensable que la guerre. Cela signifie donc que la guerre en réalité est une exception dans le comportement des États sur la scène internationale. Exprimées par la théorie des jeux et des principales écoles de pensées dans les relations internationales, plusieurs théories offrent des modèles permettant de mieux comprendre les logiques de la coopération. En somme, alors que les réalistes estiment que les perspectives de coopération sont peu nombreuses et fragiles et que le droit et les institutions internationales ne peuvent guère la favoriser, les conceptions libérales considèrent de leur part que la coopération est possible et indispensable dans bien des domaines. Pourquoi donc les réalistes restent-ils pessimistes quant à l'avenir de la coopération ? Cinq raisons sont généralement avancées. C'est l'absence d'autorité supranationale qui veille à l'application des accords passés entre États c'est-à-dire que certains États risquent leurs promesses et en faisant défection. Les menaces de sanction ou promesse de bénéfices sont souvent insuffisantes et le rôle du droit ne peut être que limité et précaire. Si les États privilégient leurs gains relatifs (gagner plus que l'autre), ils négligent les gains absolus qui pourraient les inciter à coopérer. Lorsque les bénéfices mutuels sont escomptés d'une coopération, les dirigeants politiques d'un État veillent à ce que l'autre État partenaire n'engrange pas davantage de bénéfices. Même lorsque la coopération s'annonce fructueuse, certains États préfèrent y renoncer, car le partenaire, potentiellement adversaire de demain, pourrait s'en trouver renforcé. En somme, l'anarchie internationale et le dilemme de la sécurité rendent donc difficile la coopération. Même si la coopération est difficile, elle existe.
[...] C'est aussi parce qu'elle est essentiellement portée par les institutions internationales. Or, l'institutionnalisme nous apprend que les institutions sont les démembrements des États et que les États se dépassent même dans les coopérations multilatérales les États les plus faibles auront encore des problèmes. Néanmoins, l'institutionnalisme souligne aussi que les institutions sont certes des créations des États. Mais, dès lors qu'elles ont été créées, elles deviennent autonomes et peuvent s'opposer aux États et de ce point de vue, on va se rappeler que l'ONU s'est courageusement opposée aux États unis lors de la deuxième guerre en Iraq, mais seulement, on peut aussi dire que si l'ONU a réussi à s'opposer aux États unis à telle enseigne que le résultat est la manifestation de la division même des États et non la force même de l'ONU. [...]
[...] Primo, la convergence des intérêts communs aux acteurs, c'est-à-dire, les bénéfices que tirent les États de leur politique coopérative ou non. Il s'agit des bénéfices et des pénalités associés aux situations identifiées par le dilemme du prisonnier (coopération mutuelle, coopération d'un État et défection de l'autre, défection mutuelle). Dans les relations internationales, la confiance, la loyauté et l'altruisme ne sont pas indispensables à la coopération (Robert Axelrod). La durabilité des rapports, la répétition des interactions stratégiques entre les acteurs concernés est plus pertinente. [...]
[...] La coopération, un moyen efficace de régulation des relations internationales ? Pour préserver la paix, permettre les échanges ou assurer la pérennité d'un certain ordre international, la coopération est plus indispensable que la guerre. Cela signifie donc que la guerre en réalité est une exception dans le comportement des États sur la scène internationale. Exprimées par la théorie des jeux et des principales écoles de pensées dans les relations internationales, plusieurs théories offrent des modèles permettant de mieux comprendre les logiques de la coopération. [...]
[...] Le modèle de la théorie de la stabilité hégémonique La présence d'un acteur prédominant dans les Relations Internationales favorise des comportements coopératifs. La théorie de la stabilité hégémonique insiste sur l'influence d'une grande puissance qui par ses capacités, son influence et sa position d'arbitre est en mesure d'imposer des conduites communes qui permettent de résoudre les principales difficultés de l'action collective. Par exemple, on considère que la puissance hégémonique assure militairement la liberté des échanges, les autres États peuvent consacrer moins de ressources à la défense et davantage au commence. [...]
[...] Les diplomaties coercitive et préventive sont toutes deux l'émanation de la diplomatie multilatérale. Alors que la préventive cherche à empêcher l'émergence d'un conflit dont toutes les conditions sont déjà réunies pour l'éclatement, la diplomatie coercitive est une action collective de la communauté internationale ayant pour objectif d'empêcher un acteur des relations internationales à poser une action qui n'est pas souhaitée par le reste de la communauté. La diplomatie non gouvernementale est menée par les acteurs non étatiques, essentiellement, les organisations internationales non gouvernementales Croix rouge, Amnesty international, Médecins sans frontière. [...]
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