Depuis la création d'Israël en 1948 et l'arrivée massive de juifs sur le territoire palestinien, des conflits opposent Israéliens et Palestiniens. Outre les problèmes religieux et politiques, il subsiste aussi celui de l'eau. Ce point est certes moins médiatisé mais pèse tout autant dans cette lutte. Le contrôle de cette ressource est-il un réel enjeu dans cette région ? Pour répondre à cette question, nous étudierons tout d'abord la situation géographique des pays frontaliers d'Israël et les principaux points d'eau disputés par ces Etats. Puis, les enjeux, notamment économiques et écologiques. Enfin, nous verrons en quoi le contrôle de l'eau est nécessaire à la croissance et au développement de ces deux pays. Cependant, il semblerait que grâce à sa supériorité militaire, Israël accapare la majeure partie des ressources hydrauliques du territoire.
L'État d'Israël, pays du Moyen-Orient est baigné par la Méditerranée à l'ouest, bordé par le Liban au nord, par la Syrie et la Jordanie à l'est, le golfe d'Aqaba et l'Égypte au sud. Les frontières actuelles, issues du partage de la Palestine, ne correspondent pas à celles qui ont été fixées, le 14 mai 1948, lors de la proclamation de l'État d'Israël par l'Organisation des Nations unies.
Au lendemain des accords d'armistice de 1949, Israël s'est retrouvé avec des frontières élargies (de 14 100 km² à 20 770 km²); celles-ci se sont encore agrandies après la guerre des Six Jours (juin 1967) avec la conquête du Sinaï, de la bande de Gaza, de la Cisjordanie, de la partie arabe de Jérusalem et du Golan.
Ces territoires annexés par Israël n'appartiennent pas à l'Etat d'Israël. En 1993, selon les accords d'Oslo de la bande de Gaza et de la ville de Jéricho en Cisjordanie devaient devenir autonome. Suite à ce traité, un Etat palestinien devait voir le jour. En août 2005, Israël a décidé de quitter la bande de Gaza, tout en conservant le contrôle des frontières: à l'heure actuelle, tous les territoires palestiniens sont toujours occupés et contrôlés par l'armée israélienne.
[...] Le contrôle de l'eau dans le conflit israélo-palestinien Introduction Notre sujet s'inscrit dans le thème Rupture et Continuités, et en particulier les conflits internationaux. En effet, il traite de la rupture entre deux peuples, Israël et Palestine et des différends qui les opposent. Depuis la création d'Israël en 1948 et l'arrivée massive de juifs sur le territoire palestinien, des conflits opposent Israéliens et Palestiniens. Outre les problèmes religieux et politiques, il subsiste aussi celui de l'eau. Ce point est certes moins médiatisé mais pèse tout autant dans cette lutte. [...]
[...] Ainsi dans le petit village palestinien de Azzoun 40 cas ont été répertoriés. La cause de cette pollution était une décharge israélienne à proximité de la source. Du côté israélien la quantité et la qualité de l'eau permettent, contrairement à chez les Palestiniens, d'assurer à la population un niveau sanitaire élevé et donc un développement démographique III) Le conflit, réglé ou dégradé, est lié à l'eau Le chercheur palestinien Abu Kisheh a déclaré que la solution politique au problème palestinien passera forcément par la question de l'eau. [...]
[...] En 1993, selon les accords d'Oslo de la bande de Gaza et de la ville de Jéricho en Cisjordanie devaient devenir autonome. Suite à ce traité, un Etat palestinien devait voir le jour. En août 2005, Israël a décidé de quitter la bande de Gaza, tout en conservant le contrôle des frontières: à l'heure actuelle, tous les territoires palestiniens sont toujours occupés et contrôlés par l'armée israélienne. De plus, il existe toujours une controverse à propos de la capitale d'Israël. Selon le parlement (la Knesset), la capitale officielle est Jérusalem. [...]
[...] De son côté l'économie palestinienne est beaucoup plus dépendante de l'agriculture, de l'eau et de l'irrigation car ce secteur représente plus de 30% ( en 2001). De plus, près d'un tiers des habitants palestiniens est dépendant de l'agriculture pour ses revenus. Le besoin d'eau est donc essentiel pour le développement de l'agriculture et donc de l'économie du pays. Les enjeux écologiques -Assèchement progressif des principaux points d'eau : Depuis plusieurs années nous pouvons assister à un assèchement massif des principaux points d'eau du territoire israélo-palestinien. La disparition progressive des ressources hydrauliques est due à de nombreux facteurs. Tout d'abord au sur-pompage des nappes phréatiques. [...]
[...] II) Toute mise en valeur passe par l'eau : les différents enjeux Les enjeux économiques -Le contrôle des ressources en eau du territoire israélo-palestinien comporte de réels enjeux. En effet, il présente un enjeu financier notamment pour l'Etat d'Israël. Ainsi la perte d'une partie des eaux du Jourdain pourrait coûter près de 20 millions d'euros par an. De plus si Israël souhaite retrouver la même quantité d'eau nécessaire à son développement urbain, industriel et agricole elle devra obligatoirement l'acquérir en développant de nouvelles infrastructures de désalinisation de l'eau de mer. [...]
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