Afghanistan, massacre, anti-américanisme, ISAF, mouvement anti-américain, OTAN
Les forces armées de l'OTAN sont présentes depuis dix ans sur le territoire afghan mais de nombreuses tensions entre les soldats américains et les Afghans existent dont les civils sont victimes.
Le gouvernement de Kaboul cherche à s'éloigner des Etats-Unis. Lundi, le Parlement avait déjà demandé un jugement public en Afghanistan.
Le président Karzaï a demandé le retrait total des troupes de l'ISAF en 2013 et non en 2014 comme prévu. Il a affirmé : « Nous sommes maintenant prêts à prendre en charge l'ensemble de la sécurité ». Dans un même temps, il a demandé le départ des soldats présents dans les villages afghans.
Le gouvernement cherche donc à se rallier à la population et à calmer les tensions qui touchent ses membres tels que les tirs de balles vers la délégation du gouvernement.
[...] C'est pourquoi je ne peux pas non plus dire si nous y parviendrons d'ici à 2013-2014 », cette annonce laisse un doute sur la date du retrait complet des troupes. Le Premier ministre anglais présente son soutien au président américain pour poursuivre la mission. A contrario, d'après le sondage de ABC News et du Washington Post des américains jugent la guerre en Afghanistan inutile. En effet, la mission de l'ISAF se poursuit depuis plus de dix ans, représentant un coût humain et financier important pour les pays. Le message américain se veut ainsi rassurant, l'OTAN affirmant sa volonté de poursuivre la mission en Afghanistan. [...]
[...] Ce mouvement montre leur ressentiment envers les américains ainsi qu'une contestation de leur présence en Afghanistan. Mais aussi, le même jour, il y a eu une attaque d'une délégation du gouvernement afghan qui se rendait à Kandahar par des tirs de balles pendant dix minutes. Une seconde manifestation anti-américaine a eu lieu jeudi à Qalat. Elle recensait environ mille personnes dans les rues. Enfin, le gouvernement de Kaboul cherche à s'éloigner des Etats-Unis. Lundi, le Parlement avait déjà demandé un jugement public en Afghanistan. [...]
[...] Cette menace explique peut-être la sortie du pays du soldat auteur du massacre. Les talibans ont utilisé les mots « sauvages américains », « terroristes américains » et « fous qui tournent sans réfléchir leurs armes sur des afghans sans défense » pour caractériser les soldats américains. Cela vise à dénoncer l'inhumanité des crimes américains ainsi que les tentatives du gouvernement d'excuser ces crimes. Pour eux, la mission de l'ISAF n'a pas lieu d'être car elle ne leur apporte pas la sécurité et la stabilité. [...]
[...] La volonté américaine du maintien de la mission. Peu après le drame de dimanche, le Président américain Barack Obama a présenté ses excuses au peuple afghan. Il a affirmé que le soldat est un malade mental et qu'il n'avait aucune autorisation de l'OTAN pour agir. Il a ajouté que les Etats-Unis ont le « cœur brisé ». Une enquête est en cours et le soldat a été placé en détention en dehors de l'Afghanistan malgré la demande du pays d'un jugement public. [...]
[...] Le renouveau du sentiment anti-américain en Afghanistan 1. Un acte qui ravive les tensions Dans la nuit du dimanche 11 mars à trois heures, un soldat américain a tué seize civils afghans dont trois femmes et neuf enfants. Il a tiré dans la tête des civils avant de tenter de brûler les corps puis de se rendre. Cela s'est passé à Kandahar dans une région régie par les talibans dans le Sud de l'Afghanistan. Selon les témoins, plusieurs soldats seraient impliqués mais, d'après les responsables américains, il s'agirait d'un acte isolé causé par un sergent américain de l'ISAF. [...]
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