Aux guerres interétatiques succèdent peu à peu les conflits internes, plus meurtriers pour les populations civiles (exemple du Rwanda avec 800.000 morts en 1994). Dès lors, il semble que tant que les états existeront, les conflits dus aux rivalités et intérêts à défendre subsisteront. Les causes de ces guerres sont toujours les mêmes, à commencer par le besoin d'assurer sa sécurité.
Les conflits peuvent également se dérouler sous couvert d'idéologies, politiques ou religieuses, dont certains veulent étendre l'influence. Cependant, la diplomatie prédomine et le recours à la force survient quand il n'y a pas d'autre choix, quand un état voit une opportunité ou quand des engrenages fatals d'opinions se forment.
Cet exposé répondra aux trois problématiques fondamentales suivantes : comment a évolué la guerre depuis le XVIIIe siècle et quelle sera sa forme au XXIe siècle ? Quelles sont les causes des guerres de demain ? Quelles seront les voies de prévention et de pacification ?
[...] Dès lors, faut-il aujourd'hui, sans nécessité impérieuse, se mettre dans une situation impliquant d'être entraîné dans une guerre irrégulière par nature prolongée ? Conclusion La guerre n'a donc pas disparu au XXIe siècle, les fractures restent visibles, même si le nombre de conflits a baissé (36 en 1989 contre 14 en 2007). Cependant les crises politiques se multiplient, surtout à l'intérieur des états. Ceci installe le sentiment d'une montée de l'insécurité alimentée par une médiatisation élevée des crises majeures persistantes. [...]
[...] Toutefois, si le conflit se déclenche, on doit faire en sorte que la situation se calme. L'ONU, qui vise alors le rétablissement de la paix, essaie de rapprocher les parties hostiles par des moyens pacifiques, comme la présence de Casques Bleus. Quand la guerre est finie, elle a pour rôle d'aider à la consolidation de la paix via la surveillance et la reconstruction économique de pays antérieurement en conflit. Néanmoins, cela se heurte à plusieurs limites : la discordance entre les membres de l'ONU, les rivalités institutionnelles, les difficultés de coordination entre ONG et forces militaires et les contrastes culturels. [...]
[...] La majeure partie des actions de l'ONU se fait dans le cadre du maintien de la paix mais la force peut être utilisée. Toutefois l'entreprise militaire doit être proportionnelle à l'importance de l'enjeu afin d'obtenir le soutien de l'opinion publique. En définitive, les guerres irrégulières fondées sur la durée doivent être effectuées par des milices locales formées par l'extérieur. A l'avenir, les choix (d'intervention ou non) seront de plus sélectifs, en fonction des intérêts. Les états-majors doivent donc trouver les moyens de défendre des objectifs nouveaux en s'appuyant sur une vision culturelle du terrain autant que la stratégie ; ceci doit déboucher sur une bonne opinion publique et éviter les guerres prolongées. [...]
[...] En effet, entre 1990 et conflits sur 57 sont internes. De plus, la dimension religieuse est importante, pour preuve 42 de ces guerres sont à logique religieuse (34 concernent l'Islam). Dans le cadre de ces conflits, le nombre de morts au combat diminue mais des pertes civiles sont de plus en plus impliquées, car la majeure partie des guerres internes est urbaine. Les guerres contemporaines résultent de plus en plus du facteur économique et le sécessionnisme est en jeu. D'une manière générale, on assiste depuis le début du XXe siècle à une prolifération étatique à l'origine de la multiplication des conflits. [...]
[...] Dès lors, il semble que tant que les états existeront, les conflits dus aux rivalités et intérêts à défendre subsisteront. Les causes de ces guerres sont toujours les mêmes, à commencer par le besoin d'assurer sa sécurité. Les conflits peuvent également se dérouler sous couvert d'idéologies, politiques ou religieuses, dont certains veulent étendre l'influence. Cependant, la diplomatie prédomine et le recours à la force survient quand il n'y a pas d'autre choix, quand un état voit une opportunité ou quand des engrenages fatals d'opinions se forment. [...]
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