L'eau est devenue le véritable enjeu du XXI ème siècle au Moyen Orient. Effectivement, il existe deux problèmes majeurs partagés par l'ensemble des pays de cette région : une croissance démographique galopante et une insuffisance en terres cultivables pour assurer l'alimentation de cette population.
Effectivement, cette région se caractérise par: un climat aride et désertique quasi généralisé qui fait de l'eau une ressource rare et prisée ; une délimitation récente et conflictuelle des frontières entre les Etats.
Nous aborderons dans une première partie les enjeux hydrauliques dans le bassin du Nil qui concernent principalement l'Egypte, le Soudan et l'Ethiopie. Dans une deuxième partie nous traiterons du conflit en Mésopotamie qui oppose l'Irak, la Syrie et la Turquie...
[...] L'eau : source de profits qui permet le développement durable et la croissance L'eau potable est au cœur même de la croissance et du développement durable. La maîtrise de l'eau par les hommes conditionne les paysages et améliore les conditions de vie. En Egypte, les apports du barrage d'Assouan sont évidents: Une production d'énergie électrique annuelle de 10 milliards de K watts Un niveau constant toute l'année Une navigation très améliorée pour le tourisme Superficies récoltées ont doublé par la généralisation de l'irrigation pérenne 2. [...]
[...] Les conflits hydrauliques au Moyen Orient SOMMAIRE Introduction . p.2 Les enjeux hydrauliques dans le bassin nilotique . p.3 L'eau : un enjeu géostratégique L'eau représente des enjeux économiques et démographiques considérables L'eau : un enjeu historique et de représentations II) Le Tigre et l'Euphrate: deux fleuves qui opposent trois pays . p.8 La prédominance de la Turquie Les enjeux du conflit Conclusion . p.13 Annexes . p.14 Introduction L'eau est devenue le véritable enjeu du XXI ème siècle au Moyen Orient. [...]
[...] En effet, bien que la majorité des cours qui traversent la Syrie prennent leur source en Turquie et soient donc susceptibles d'être contrôlés par Ankara, Damas a aménagé le cours supérieur de l'Euphrate en créant avec le barrage une importante retenue d'eau préjudiciable à l'Irak. Ainsi, une véritable guerre de l'eau peut éclater au Moyen-Orient entre la Turquie, la Syrie et l'Irak. La querelle sur le partage des eaux a débuté dans les années 1980 avec le lancement par la Turquie d'un vaste programme hydraulique. En effet, la Turquie construit dans les vallées (de l'Euphrate principalement) toute une série de barrages dans le cadre du GAP, le Grand Projet anatolien. [...]
[...] Confrontée à une baisse trop radicale du débit de l'Euphrate, Damas serait tentée d'augmenter ses prélèvements dans le Yarmouk, ce qui déclencherait une vive réaction de la Jordanie et d'Israël. En effet, par sa position géographique, la Syrie se retrouve également impliquée dans le conflit concernant l'eau du bassin Jourdain. Cependant, pour la Syrie la question du Golan n'est pas directement liée à l'approvisionnement, mais il s'agit plutôt d'une question géopolitique qui s'alimente du nationalisme syrien. Le grand problème de l'eau aujourd'hui pour la Syrie n'est pas seulement celui de son aménagement agricole mais aussi celui de la fourniture aux grandes villes et en particulier Damas. [...]
[...] Les pays en aval doivent mettre en œuvre des techniques plus économes en eau. Elle soutient que l'accord de 1987 sur les quantités allouées à la Syrie est définitif et rejette les demandes conjointes de la Syrie et de l'Irak pour une augmentation des quotas à 700 m3/s. Le conflit entre la Turquie, la Syrie et l'Irak s'est accentué en novembre 1995, après l'annonce par Ankara d'un accord pour le financement de la construction d'un barrage doté d'une centrale hydroélectrique à Birecik, à moins de 50 kilomètres en amont de la frontière syrienne. [...]
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