Depuis l'indépendance de l'Inde en 1947, une partie du territoire se trouve complètement isolée. Il s'agit de la région du Nord-Est qui est composée actuellement de sept états : l'Assam, le Nagaland, le Mizoram, le Tripura, la Meghalaya, l'Arunachal Pradesh et le Manipur. Ces sept états se trouvent enclavés entre les montagnes partagent 99% de leurs frontières avec de nombreux pays. Parmi eux, le Bhoutan, le Bangladesh, la Chine et la Birmanie. Ils ne sont reliés au territoire que par le corridor du Siliguri, plus communément appelé le « Cou de Poulet ». Cette région devient alors le point de passage les marchandises, des hommes et des idées.
Cependant, bien avant l'indépendance du pays, un autre phénomène a poussé les populations à être en conflit. Il s'agit de la présence de l'Empire britannique. Rappelons-le, l'Inde a été une importante colonie anglaise. Dans les années 1820, les Anglais, grands producteurs de thé, se rendent compte de la richesse des territoires du nord-est et décident de s'y installer pour la culture du thé. Ainsi, ils firent venir des travailleurs de tout le pays. Or, au moment de l'indépendance de l'Inde, ces travailleurs, au lieu de retourner dans leur état d'origine, restèrent et s'installèrent dans les états du nord-est. Les populations locales accueillirent d'un très mauvais oeil cette installation et des tensions commencèrent à émerger.
En conséquence, la présence de populations autres que celle originaire du nord-est fut très mal acceptée, d'où le début d'une série de conflits.
Au fil des années, les conflits ont beaucoup évolué et surtout, ils se sont énormément diversifiés.
Aussi, dans la mesure où ces derniers ont connu une certaine évolution, notamment quant à leur objet, comment la lutte peut-elle s'organiser ?
[...] Malheureusement, leurs impacts sur les processus officiels sont rares, voire inexistants. La société civile, pour jouer un rôle puissant et important dans les processus de paix doit se faire remarquer auprès des groupes rebelles et c'est ce qu'elle a réussi à faire. Ainsi, le pouvoir social constitué doit se renforcer car finalement c'est la société qui est la clé des processus de paix. Du coté étatique, la société civile a également permis de nombreuses avancées. Par exemple au Nagaland, elle a soutenu les organisations officielles et a ainsi permis l'arrêt des opérations militaires gouvernementales. [...]
[...] Il prit la chose très au sérieux et tenta de trouver un compromis pour satisfaire toutes les parties du conflit. Ainsi, il fit une proposition dite la formule Shastri qui consistait à apaiser les revendications des minorités assamaises. La formule proposait d'établir une communication entre les quartiers généraux et les quartiers de Cachar dominés par les bangalis et les quartiers montagneux habités par des tribus dont la communication se faisait d'abord en anglais puis en hindi. Dans l'absolu, la formule Shastri visait à soutenir les politiques menées par le gouvernement indien. [...]
[...] Or, au moment de l'indépendance de l'Inde, ces travailleurs, au lieu de retourner dans leur état d'origine, restèrent et s'installèrent dans les états du nord est. Les populations locales accueillirent d'un très mauvais œil cette installation et des tensions commencèrent à émerger. En conséquence, la présence de populations autres que celle originaire du nord est fut très mal acceptée, d'où le début d'une série de conflits. Au fil des années, les conflits ont beaucoup évolué et surtout, ils se sont énormément diversifiés. [...]
[...] Deux groupes se distinguent alors : les modérés qui considèrent que finalement sans dialogue, jamais une solution ne sera envisageable ; et les extrémistes qui se refusent catégoriquement de traiter avec le gouvernement. Ces derniers considèrent alors les modérés comme des traitres. C'est en 1992 que l'ULFA se décide à réagir. Son leader envoie une lettre au premier ministre indien, indiquant son désir de traiter avec lui. Par ailleurs, il confirme son accord quant aux articles de la Constitution indienne concernant le règlement des conflits en Assam. [...]
[...] En effet, afin de protéger les industriels des menaces de l'ULFA, le gouvernement décida de relocaliser les planteurs dans des régions plus sures. S'en suit une opération militaire dont le nom de code est l'Opération Bajrang (en 1990) qui consista à évacuer les industriels et garantir une sécurité via l'armée aérienne. En 1991, cette opération est remplacée par l'Opération Rhino qui elle consistait à encadrer les insurgés afin de protéger la population. Au milieu des années 1990, le gouvernement et l'ULFA tentent d'entrer dans une phase de négociations. Toutefois, la tâche s'avère plus compliquée que prévu. [...]
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