Les deux puissances nucléaires du sous-continent indien, l'Inde et le Pakistan, ont un lourd contentieux qui remonte à leur indépendance en 1947, qui a mené à la partition du sous-continent et à la création du Pakistan majoritairement musulman, au nom de la théorie avancée par Mohammed Ali Jinnah "la théorie des deux nations".
Dès cette partition effectuée dans le sang et qui conduit à plusieurs millions de morts et de déplacés. Ce traumatisme originel ne s'est jamais effacé. Les deux pays ne cesseront d'entretenir des relations tendues mettant perpétuellement en péril la stabilité de la région. D'autant que s'est tout de suite cristallisée la question du Cachemire : des troubles éclatent avec l'appui de forces pakistanaises, ainsi commence le premier affrontement entre les deux armées, jusqu'au cessez-le-feu négocié par l'ONU.
Le cessez-le-feu prévoyait un retrait des troupes et un referendum pour décider de l'autodétermination du Cachemire, il n'en fut rien et la ligne de contrôle est devenue ainsi une frontière indo-pakistanaise totalement étanche. Le Cachemire constitue depuis l'élément récurrent de discorde entre les deux pays.
[...] La méfiance indienne croit lorsque la Chine décide de soutenir le Pakistan après le schisme sino-soviétique de 1960-61. L'inscription du conflit indo-pakistanais dans la guerre froide accélère la course aux armements entre les 2 pays et favorise leur accès à l'arme nucléaire : dès 74 pour l'Inde qui procède à une explosion pacifique En 1965, le 1er septembre, le Pakistan lance une attaque d'envergure sur le Cachemire indien, mais l'Inde a rapidement le dessus et c'est l'ONU, une nouvelle fois qui fera cesser le feu. [...]
[...] Aujourd'hui après les attentats de Mumbai, nous avons craint un moment une menace, mais les tensions semblent s'apaiser. Section 1 : la prolifération des conflits de basse intensité a : le paradoxe de stabilité-instabilité Avec l'étude des crises de et 2002, on constate que les 2 parties aient effectivement fait, de manière empirique, un apprentissage des règles de la dissuasion, et aient désormais davantage de certitudes sur leurs options, et les risques afférents, dans un environnement nucléaire bilatéral. Il apparaît notamment que la LoC est dorénavant bien identifiée tant par Islamabad que New Delhi comme l'une de ces lignes rouges dont le franchissement pourrait entraîner le conflit dans une dimension nouvelle. [...]
[...] En effet, l'intérêt des EU est de ménager les 2 parties pour en faire des alliés indispensables dans sa lutte contre le terrorisme et donc pour limiter notamment les fuites de talibans. Il semble que les 2 pays aient peu à peu fait l'apprentissage de la dissuasion, mais la question du Cachemire reste et surtout les risques d'éclatement du Pakistan sont aussi à craindre au vu de l'infiltration islamique dans tous les rouages d'un gouvernement affaibli, en mal d'autorité. Donc précautions à prendre et à garder Bibliographie . [...]
[...] Vision encouragée par les EU qui eux aussi souhaitent un rééquilibrage de la région. Section 2 : sur le plan économique La priorité de l'Inde reste son développement économique, elle est encore loin de la chine dans le rang de puissances économiques. C'est d'autant plus vrai depuis l'arrivée au pouvoir en 2006 de la coalition dirigée par le premier ministre Manmohan Singh (artisan des réformes éco de qui est la cristallisation parfaite de cette diplomatie indienne de l'affirmation de puissance par son côté sikh et l'affirmation économique (il est aussi économiste). [...]
[...] En effet, le pays n'a jamais vraiment connu de stabilité depuis sa création, sauf de courte durée. Les militaires ont une influence énorme et sont gangrénés comme les services secrets par les islamistes radicaux. Depuis la guerre d'Afghanistan, il ya un risque de talibanisation du pays qui est important et laisse craindre pour les futures relations indo- pakistanaises d'où un relatif relatif revirement du soutien américain au pays. Section 2 : le facteur américain a : avant les attentats Avant les attentats du 11 septembre, le Pakistan était un allié stratégique des EU car il constituait une zone tampon entre le l'URSS, la Chine et le monde occidental. [...]
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