Le commerce international et la pauvreté dans le monde

Résumé du document

Dissertation de géopolitique sur le commerce international et la pauvreté dans le monde. Depuis la seconde guerre mondiale, le commerce international a fortement progressé. Son volume a été multiplié par quatorze, et il représente actuellement plus de 6 billions de dollars annuels. Il se révèle être un puissant facteur de changements économiques, sociales et environnementales qui est à l'origine de modifications du travail et du mode de vie des populations. Cependant, les fruits de cette croissance n'ont pas été équitablement répartis. Quel est l'impact de l'évolution du commerce international sur le problème de la pauvreté dans le monde ?

Extraits

[...] Jusqu'aux années quatre-vingts, l'intervention généralisée de l'état sur les marchés de capitaux était la norme dans les pays en développement. Les taux d'intérêt des banques étaient plafonnés, le crédit strictement réparti par décision administrative, et non en fonction du marché, et les entrées de capitaux étrangers strictement contrôlées. Progressivement le rythme soutenu de la croissance économique et le degré d'ouverture de ces économies ont contribué à l'introduction de mesures de déréglementation financière. Outre la libéralisation des taux d'intérêts et la réduction du contrôle administratif des crédits, les autorités des diverses économies de la région ont également cherché à supprimer la segmentation des activités financières afin d'introduire plus de concurrence dans le système. [...]

[...] Une solidarité s'est ainsi créée entre ces pays voisins, considérés autrefois comme des pays du tiers monde Tous les indicateurs économiques semblent converger vers l'idée suivante : l'évolution économique positive de ces pays d'Asie s'est accompagnée d'une amélioration sensible et générale du niveau de vie de la population, même si des efforts supplémentaires devront en ce sens être fournis, afin de confirmer cette tendance. De plus, l'extraversion permet aussi aux économies des pays du Sud de puiser dans les capitaux mondiaux, sans pour autant s'endetter. [...]

[...] En ce qui concerne l'aide économique, il faudrait ajouter 40 à 60 milliards de dollar par an aux 56 milliards actuels, ce qui parait inconcevable pour les PDEM, aujourd'hui 17 pays du Comité d'Aide au Développement (CAD) donnent moins de de leur PIB. Il existe une incompréhension puisque le manque à gagner pour les PED en termes d'exportations est supérieur aux 56 milliards de l'aide annuelle apportée par les PDEM. Le problème de l'aide économique est donc absurde, l'argent donné est aussitôt annulé par l'accès limité des pays en développement aux marchés des pays riches. Le commerce international, plus libéral encore permettrait de résoudre en partie ces tensions. [...]

[...] Les autres arguments en faveur du commerce international et des possibilités qu'il offre pour la lutte contre la pauvreté. La mondialisation et la libéralisation sont très critiquées à l'heure actuelle mais les effets peuvent être fortement bénéfique et depuis près de deux siècles, la théorie des avantages comparatifs de Ricardo peut être interprétée comme une source de richesses. Les pays les plus pauvres ont souvent plus intérêt à renforcer les incitations économiques en confiant un rôle accru aux forces du marché plutôt que de procéder à des décisions administratives, souvent synonymes de rentes ou de corruptions. [...]

[...] Les progrès liés au commerce sont donc bien réels et peuvent toujours, si bon usage est fait, constituer des sources de richesses pour tous. La spécialisation et l'intégration au marché sont source de croissance économique plus rapide grâce à un moteur indéniable aujourd'hui : les exportations ; elles sont également source de devises qui permettent plus d'importations et de meilleure qualité (technologiques, machines agricoles, médicaments ) ; un accès à des marchés plus riches, un accès aux idées de ces pays, leurs savoirs et leurs savoir-faire. [...]