Depuis 1991 et avec la fin de la guerre froide, le marché de l'armement a connu une évolution radicale, puisque les industries de l'armement ne sont désormais plus au service d'une guerre idéologique, mais bien d'une guerre commerciale. Cette évolution aurait pu faire penser à une simplification de l'approche de ce marché de l'armement, en particulier dans le sens d'une plus grande transparence. Or, il s'avère qu'avec la mondialisation, dans ce secteur aussi tout le monde vend à tout le monde.
Nous pouvons donc nous poser la question de savoir à qui profitent les armes.
[...] Ce qui veut dire que 20% des armes fabriquées seulement sont exportées Le commerce mondial de l'armement fait l'objet d'une forme de division internationale du travail. D'un côté, les pays du Nord, producteurs d'armes à haute technologie qui s'échangent entre eux et de l'autre les pays du Sud, qui ne sont pas producteurs et qui achètent la part de la production la moins sophistiquée, essentiellement des armes légères. Par exemple, les Etats-Unis sont caractérisés par un niveau technologique de leur production d'armes qui est très élevé. [...]
[...] Le commerce des armes : une face obscure de l'économie et des relations internationales Depuis 1991 et la fin de la guerre froide, le marché de l'armement a connu une évolution radicale, puisque les industries de l'armement ne sont désormais plus au service d'une guerre idéologique, mais d'une guerre commerciale. Cette évolution aurait pu faire penser à une simplification de l'approche de ce marché de l'armement, en particulier dans le sens d'une plus grande transparence. Or, il s'avère qu'avec la mondialisation, dans ce secteur aussi tout le monde vend à tout le monde, et on peut donc se poser la question de savoir à qui profitent les armes ? [...]
[...] Dans le marché de l'armement, il y a donc une compétition extrêmement rude. Pendant toute la période de la guerre froide, ce marché de l'armement était poussé par une logique idéologique. On pouvait donc faire de très bonnes affaires, car les Américains d'un côté et les Soviétiques de l'autre, pour attirer un pays à eux, ou pour le garder, ils avaient tout intérêt à le négocier dans ce domaine de l'armement, comme formidable outil d'échange (vous devenez ou restez nos alliés, et nous vous fournissons de l'armement à bon prix). [...]
[...] Elle est liée une fois de plus à l'intervention américaine en Iraq. Auparavant, un mercenaire se définissait simplement : il est né avec la guerre, il vend sa connaissance de la lutte armée à la puissance qui lui offre les meilleures rémunérations. Aujourd'hui, cette définition est devenue très insuffisante, en effet un mercenaire aujourd'hui, a des activités beaucoup plus diversifiées. En 2003, l'intervention en Iraq s'est faite uniquement par l'armée américaine. Ensuite, une fois la victoire obtenue, il a fallu reconstruire. [...]
[...] L'exemple de la Bulgarie est révélateur : depuis un an, elle fait partie de l'U.E., et parmi les injonctions de l'U.E., il y avait la nécessité de ne plus être considéré comme un lieu de passage du trafic d'armes. La demande elle aussi a diminué. Si en 2008 on s'intéresse aux zones de conflit, on remarquera que par rapport à la décennie précédente, on a globalement moins de conflits. En Europe par exemple, le retour au calme dans les Balkans a diminué cette demande. En Afrique, globalement, malgré le Soudan et le Tchad, malgré le Kenya, les conflits ont diminué. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture