Dissertation de Géopolitique niveau Licence sur les relations passées et présentes entre la Chine et le Tibet, avec notamment un rappel historique poussé.
[...] En 1959, une révolte éclate à Lhassa contre l'occupation chinoise communiste. Il y aura des bombardements, et tibétains tués selon le Dalaï-lama. Des rumeurs circulent sur le fait que le 14ème Dalaï-lama va être tué, il s'enfuit en Inde où il séjourne toujours. Il y forme le Gouvernement tibétain en exil. Il y aura alors un exode tibétain, entre 1959 et tibétains vont franchir l'Himalaya pour aller en Inde, pour fuir la violence et la famine dans leur pays. Famine due à l'empêchement de rationnement par la Chine tibétains en mourront. [...]
[...] Mais la croissance de la Chine est telle qu'il est devenu quasiment impossible de trouver des puissances occidentales prêtes à se dresser contre elle pour y faire respecter les droits de l'homme, tant elles ont peur de perdre un précieux partenaire commercial. [...]
[...] Ils retentent de discuter avec le Tibet, qui refuse, et ils vont alors intervenir militairement en 1903, soi disant pour protéger le Tibet de l'Empire Russe. Très violent, beaucoup de morts tibétains. Le 13ème Dalaï-lama va s'enfuir en Mongolie, et reviendra en 1911. Deux ans plus tard, il proclame l'indépendance de son pays. En 1929 il acceptera néanmoins de reconnaître la suzeraineté de la Chine, qui acceptera en échange de reconnaître l'autorité du Dalaï-lama. En 1950 l'APL (armée pop. de Libération.) attaque le Tibet pour tenter de le faire entrer dans la République Populaire de Chine. [...]
[...] Tout d'abord parce qu'à cette époque, ce n'était pas des chinois mais des mongols qui dirigeaient la Chine, puis parce qu'une protection ne signifie pas la souveraineté. Enfin, le 13ème Dalaï-lama a déclaré l'indépendance de son pays en 1913, et cela à été reconnu par la Mongolie. Pour de nombreuses personnes, la présence de la Chine au Tibet est partiellement motivée par la présence de matières premières, comme de l'or du cuivre et du plomb, et enfin par les ressources hydrauliques comme les fleuves de l'Himalaya. [...]
[...] Ainsi, des monastères sont régulièrement détruits et des moines emprisonnés, à qui on tente de faire abandonner leur religion. Par exemple en 1995, le Panchen-lama ème chef spirituel après le DL) reconnu par le Dalaï-lama est enlevé et détenu à Pékin, alors qu'il était âgé de 6 ans. Détenir une photo du Dalaï-lama au Tibet est par ailleurs un crime. Ces répressions incitent de nombreux tibétains à quitter leur terre pour se rendre en Inde, environ 2500 par an. L'environnement est également menacé par la présence chinoise, qui entrepose au Tibet depuis les années 80 ses déchets nucléaires. [...]
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