Mao Zedong, assistance mutuelle sino-soviétique, engagement avec l'URSS, Chine maoïste, bombe atomique
Dès son arrivée au pouvoir, Mao Zedong souhaite rendre à la République populaire de Chine (RPC) un statut de grande puissance, en bâtissant un État fort et totalitaire. Dans un premier temps, la Chine se positionne en faveur de l'URSS. En 1949, la Guerre Froide bat son plein.
Mao Zedong choisit clairement l'alliance avec l'URSS et signe, en 1950, le traité d'amitié, d'alliance et d'assistance mutuelle sino-soviétique
[...] Pour reconquérir le pouvoir, il lance la Révolution culturelle. Il s'attaque aux dirigeants du pays qu'il qualifie de droitiers et il mobilise contre eux les jeunes et les étudiants. Les jeunes ouvriers et étudiants forment des gardes rouges et sillonnent le pays, terrorisant les cadres du Parti et de l'État. Le mouvement révolutionnaire international se réclamant des principes de Mao Zedong se développe en Occident. Le Petit Livre rouge, recueil de citations du Grand Timonier est le vecteur de cette influence. [...]
[...] Dans un premier temps, la Chine se positionne en faveur de l'URSS. En 1949, la guerre froide bat son plein. Mao Zedong choisit clairement l'alliance avec l'URSS et signe, en 1950, le traité d'amitié, d'alliance et d'assistance mutuelle sino-soviétique. Il rencontre Staline et affirme que L'URSS d'aujourd'hui, c'est la Chine de demain La RPC adopte les pratiques totalitaires soviétiques : la terreur rouge qui s'abat sur le pays est l'œuvre d'un appareil policier redoutable. Les opposants au régime sont enfermés dans les laogai, des camps de travail équivalents du goulag. [...]
[...] Pour réduire son isolement, la RPC noue des liens étroits avec les États-Unis, ce qui lui permet de remplacer la République de Chine (Taiwai) au Conseil de sécurité de l'ONU en 1971. Elle continue d'affirmer sa puissance régionale en soutenant les Khmers Rouges contre le Vietnam. Cependant, la politique de ces derniers se solde par un génocide. Finalement, le retour à l'ordre n'a lieu qu'à la mort de Mao, en 1976. En 1978, Deng Xiaoping prend la tête du pays, met fin au maoïsme et entreprend d'ouvrir économiquement la Chine. [...]
[...] La voie maoïste de la puissance Petit à petit, la Chine maoïste prend ses distances avec l'URSS et leurs relations se dégradent. Après la mort de Staline, en 1953, la Chine souhaite de plus en plus faire entendre sa voix sur la scène internationale. Mao critique le révisionnisme de l'URSS et l'accuse d'utiliser sa puissance militaire pour pratiquer une politique impérialiste en Europe de l'Est et en Asie. La Chine de Mao a également l'ambition d'une diplomatie autonome, notamment en se rapprochant des non-alignés : le Premier ministre Zhou Enlai participe ainsi à la conférence de Bandung en 1955. [...]
[...] En somme, Mao veut rivaliser avec l'URSS et faire de la Chine le centre du communisme mondial. Il oriente sa propagande en direction du tiers-monde, à qui il présente la Chine comme le modèle révolutionnaire anti-impérialiste. En 1963, la rupture entre les deux pays est officialisée En 1964, l'obtention de la bombe atomique permet à la Chine de s'émanciper encore plus de la tutelle soviétique et de chercher à s'affirmer comme un nouveau grand. Dans le domaine économique, Mao, qui veut le retard chinois rapidement, lance le Grand Bond Cette politique du Grand Bond définit alors le chemin à suivre pour l'avènement de la société chinoise à un communisme achevé. [...]
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