Les relations historiques entre la Chine et l'Angola sont complexes. La Chine, qui avait rompu ses relations durant trente ans avec l'Angola après qu'il soit devenu indépendant parce qu'il était jugé trop proche de l'Union soviétique, a réparé son « erreur ». La Chine importe désormais la majeure partie de son pétrole d'Angola, devenu son deuxième partenaire commercial sur le continent africain. L'Angola est une ancienne colonie portugaise, et est le deuxième pays lusophone de par son étendue, et le troisième de par sa population. L'Angola exporte traditionnellement du pétrole, mais aussi des diamants, du fer, du coton et du mais. Le Portugal dont l'Angola est une ancienne colonie a abandonné sa colonie en 1975 ce qui a provoqué une guerre civile entre le gouvernement soutenu par l'URSS et Cuba et Unita, les forces rebelles soutenues par les Etats-Unis et l'Afrique du Sud.
Au départ la Chine a refusé de reconnaître l'indépendance de l'Angola, et les relations diplomatiques entre Beijing et Luanda ont été établies seulement en 1983. Le premier accord de commerce a été signé en 1984 et une commission pour l'économie et le commerce créée en 1998. Les relations entre l'Angola et la Chine se sont peu à peu améliorées dans les années 1990. L'Angola connaît depuis avril 2002, une période de paix durable et est en train de préparer les élections législatives de 2008. Le pays n'a pas eu d'élections législatives depuis 1992. L'Angola est passé en cinq ans d'un pays enfoncé dans une guerre civile parmi les plus meurtrières d'Afrique, à un pays qui connaît un succès économique dans la partie sub saharienne de l'Afrique.
Ainsi, quelle est la nature des relations entre la Chine et l'Angola ? Comment se manifeste la présence de la Chine en Angola et quelle est son implication sur l'économie et la société angolaise ? Dans une première partie nous verrons que le ferment de la relation entre la Chine et l'Angola est l'économie pétrolière et la présence de matières premières en Angola. Nous étudierons dans un second temps les conséquences de la présence chinoise en Angola.
[...] Grâce à l'appétit grandissant de la Chine qui a des besoins accrus de pétrole pour nourrir son économie, l'Angola disposait en 2006 de 10 billions de dollars de revenus. La Chine a considérablement augmenté ses achats de pétrole angolais, et l'Angola a rapidement remplacé l'Arabie Saoudite en tant que première source de pétrole pour la Chine. La richesse pétrolière de l'Angola fait face à la pauvreté globale du pays. L'Angola est classé 160e sur 177 sur l'échelle de l'indice de développement de l'ONU et les épidémies telles que le choléra, et la polio sont très répandues. [...]
[...] La Chine a choisi de ne pas interférer dans les affaires de pays tiers. Ainsi, les financements chinois sont arrivés à point nommé, lorsque l'Angola ne bénéficiait plus de financements internationaux. La coopération financière tient donc une place majeure dans les relations sino- angolaises. L'assistance financière chinoise en Angola se concentre sur les projets d'investissement publics pour la construction d'infrastructures, télécommunication, et agrobusiness. Ces projets d'infrastructures sont prévus par le programme de reconstruction national du gouvernement angolais. La CCB (china construction bank) et la banque chinoise Eximbank ont fourni à l'Angola les premiers financements pour le développement d'infrastructures en 2002. [...]
[...] Les frontières actuelles résultent de la colonisation européenne. L'Angola connaît depuis avril 2002, une période de paix durable et est en train de préparer les élections législatives de 2008. Le pays n'a pas eu d'élections législatives depuis 1992. L'Angola est passée en cinq ans d'un pays enfoncé dans une guerre civile parmi les plus meurtrières d'Afrique, à un pays qui connaît un succès économique dans la partie sub saharienne de l'Afrique. Nourrie par une croissance robuste dans le secteur pétrolier, l'Angola a connu des taux de croissance exceptionnels ces dernières années. [...]
[...] Les médecins restent en Angola durant une période de deux ans et fournissent une assistance médicale ainsi qu'une formation sur le terrain aux docteurs locaux. Les investissements chinois ont donc permis un certain nombre d'avancées à l'Angola. Néanmoins, le capital humain manque aujourd'hui cruellement à l'Angola pour faire face aux défis posés par les épidémies et maladies présentes sur le territoire malgré les efforts du gouvernement de former ses professionnels. Néanmoins, la présence chinoise en Angola suscite aussi des inquiétudes notamment en ce qui concerne la soutenabilité des projets financés par les crédits chinois accordés massivement à l'Angola. [...]
[...] Si les parts de la Chine en Angola ont augmenté, il convient de préciser que celles de l'Inde, de l'Afrique du Sud ou encore du Brésil ont également augmenté. Les exportations angolaises se sont diversifiées au cours des ans. La Chine n'est pas l'unique partenaire commercial de l'Angola. Depuis que l'Angola a commencé à pomper du pétrole dans les années 70, les Etats-Unis ont été le plus gros importateur suivi par la Chine. Bien que les Etats-Unis restent le premier importateur du pétrole de l'Angola, ses parts ont considérablement diminué au profit de la Chine et de l'Afrique du Sud, dont les parts ont plus que doublé. [...]
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