[...] 2. L'OPEP se réjouit de l'échec de Copenhague.
L'OPEP a maintenu hier, comme prévu, ses quotas de production de pétrole, en se félicitant des prix du baril... et de l'échec de Copenhague. "Le fait qu'une taxe carbone n'ait pas été mise en place nous satisfait parce que cela aurait pénalisé les pays producteurs" a souligné le ministre algérien des Mines et du Pétrole, Chakib Khelil. En amont du sommet sur le climat, qui espérait initialement parvenir à un accord juridiquement contraignant, le cartel s'était inquiété de l'offensive mondiale contre le réchauffement climatique et de l'appel à réduire la consommation d'énergies fossiles. Concernant la production, les douze Etats membres de l'OPEP maintiennent donc leur objectif de 24,84 millions de barils par jours, fixé il y a an pour enrayer la chute des cours tombés alors à 32$. (...)
[...] L'Arabie Saoudite a déjà fait savoir qu'elle réclamerait un soutien financier en contrepartie. Ses prises de position ne sont pas sans poser problème au Groupement des 77, le groupe des pays en développement dont elle fait partie et dont l'objectif est au contraire d'obtenir des pays développés les engagements les plus élevés possibles Les états insulaires Pour les petites îles, le changement climatique n'est pas une menace virtuelle, mais une réalité : élévation du niveau de la mer, disparition des coraux, beaucoup de ces états considèrent qu'ils jouent leur survie à Copenhague. [...]
[...] En attendant, l'adoption le REDD butte sur l'argent que les pays du Nord seront près à proposer dès 2010. Les experts estiment que pour réduire la déforestation de 25% d'ici à à 25 milliards d'euros suffiraient. Une quarantaine de pays forestiers ont déjà commencé, avec l'appui notamment de la Banque Mondiale, à se mettre en marche pour profiter du futur dispositif La poursuite et la tenue des promesses. La question est un des plus violents sujets d'affrontement de la négociation, car il s'agit d'imposer un droit de regard international sur les politiques climatiques. [...]
[...] Le Sommet de Copenhague 7 au 18 Décembre 2009 Une prise de conscience planétaire ? Sommaire Introduction Les grandes dates du changement climatique Qu'est-ce que le protocole de Kyoto ? Quel bilan tirer ? 4 I. Au cœur de la conférence de Copenhague Chronologie : treize jours de débats à Copenhague Les Enjeux Réduire la dépendance aux énergies fossiles Prendre conscience de l'urgence Etablir les responsabilités Prendre et tenir compte des engagements Recenser les moyens Répartir équitablement les efforts Chiffrer la lutte Prouver qu'il n'est pas trop tard Cinq grands points de discorde L'avenir du protocole de Kyoto La limitation à de la hausse moyenne des températures Le financement par les pays du nord Le sauvetage de la forêt tropicale La poursuite et la tenue des promesses Neuf acteurs au cœur de la planète Les Etats Unis ( Les Etats Unis prêts à réguler les émissions de CO Les Etats Unis conditionnent leur aide de 100 milliards de dollars Les Etats Unis contestent le projet d'accord à Copenhague Barack Obama veut un accord même imparfait La Chine L'Union Européenne Le Brésil L'Inde Le Japon L'Afrique Les états africains font pression à Copenhague L'Arabie Saoudite Les états insulaires 21 II. [...]
[...] Retarder la mise en place de solutions ne fera qu'augmenter la difficulté. Les climatologues du Potsdam Institute for Climate Impact Research (PIK) ont par exemple simulé la vitesse à laquelle les réductions devront être réalisées pour diviser par deux les émissions globales de CO2 d'ici à 2050 et, ainsi, avoir une chance sur deux de ne pas dépasser un réchauffement global de 2°C. En fixant le pic d'émission à 2010 et en inversant la tendance ensuite, il faudra réduire les émissions de par an. [...]
[...] Le secrétariat de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) a estimé que 66 milliards d'euros (soit 100 milliards de dollars) seraient nécessaires chaque année, à l'horizon 2030 en plus de l'aide existante. En septembre, la Commission européenne a de son côté, estimé les besoins à environ 100 milliards d'euros. Le chiffre paraît trop élevé pour être réellement discuté à Copenhague. En revanche, la commission avait avancé l'idée d'un financement immédiat (fast start) de l'ordre de 5 à 7 milliards d'euros par an d'ici à 2010. C'est ce montant qui sera discuté. A l'orée de la conférence, cependant, aucune promesse de financement n'a été faite. [...]
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