La Birmanie est soumise depuis 1989 à des sanctions européennes et américaines, qui ont été renforcées, suite aux évènements de septembre 2007.
Les États-Unis ont interdit d'investir en Birmanie (1997), d'importer des biens (notamment textile et pierres précieuses) et d'exporter des services financiers en 2003, et gelé les actifs de la Junte (2003). Ces sanctions ont été alourdies en octobre 2007 et visent également les circuits bancaires.
Les sanctions économiques européennes adoptées en 2004 puis révisées en 2006 visaient essentiellement à interdire de prendre des participations au capital ou de consentir des crédits à une liste limitée nominatives de sociétés d'Etat liées à la junte. L'UE a adopté de nouvelles sanctions économiques en novembre 2007, qui renforcent les mesures existantes (extension des listes d'entreprises) et interdisent également les importations de produits issus des filières bois, pierres précieuses et minerais, ainsi que les exportations de biens d'équipement à destination de ces secteurs.
[...] Économie Pays le plus prospère d'Asie du Sud dans les années soixante, la Birmanie, est aujourd'hui dans la catégorie des pays les moins avancés (PIB par habitant = 250 USD). Le pays dispose pourtant d'atouts : - matières premières abondantes (mines, bois, gaz et pétrole) - marché de plus de 50 millions de consommateurs - main-d'œuvre bon marché - appartenance à l'ASEAN, depuis 1997, qui lui permet, dans le cadre de l'accord de libre-échange de cette zone (AFTA), un accès privilégié aux économies de la région. [...]
[...] L'ONU a rappelé que "laisser les victimes de catastrophes naturelles ( . ) sans assistance humanitaire représente une menace à la vie humaine et une atteinte à la dignité de l'homme" et invité tous les États qui ont besoin d'une telle assistance à en faciliter la mise en œuvre, "notamment l'apport de nourriture, de médicaments et de soins médicaux, pour lesquels un accès aux victimes est indispensable" (résolution A/43-131 4). Une responsabilité qui incombe à l'Etat sinistré La résolution 62/92 votée le 1er février 2008 par l'Assemblée générale de l'ONU sur les catastrophes naturelles réaffirme le principe selon lequel c'est à l'État sinistré qu'incombe la responsabilité d'organiser, de coordonner et d'exécuter les activités d'aide humanitaire. [...]
[...] Aung San Suu Kyi, fille d'Aung San, revient d'exil et fonde la National League for Democracy NLD. - 1989 : la dictature militaire baptise le pays Myanmar : c'est le nom du pays en langue birmane. Il est reconnu par les Nations Unies, mais de nombreux pays (France, États-Unis, Canada, Australie ) ainsi qu'Aung San Suu Kyi continuent d'utiliser Birmanie (Burma en anglais) pour marquer leur opposition au régime militaire. - 1991 : Aung San Suu Kyi reçoit le Prix Nobel de la paix - Novembre 2005 : par crainte des révoltes et d'une intervention étrangère, la junte décide de déplacer la capitale du pays de Rangoun à Naypyidaw (anciennement nommée Pyinmana), une ville à 320 km au nord de Rangoun située dans une région de jungle et de montagne. [...]
[...] Catastrophes naturelles en Birmanie (Revue de presse) - Point sur la Birmanie - Catastrophes naturelles, ingérence et responsabilité de protéger. I. Point sur la Birmanie : Histoire & Économie Histoire - 1886 : la Birmanie devient une province de l'Inde britannique avec pour capitale Rangoun. - Indépendance en 1948. Brève période de démocratie. - 1962 : coup d'Etat de Ne Win, début de la 1re dictature militaire - 1988 : manifestation contre le régime, répression sanglante. Les militaires démettent Ne Win et promettent des élections libres. [...]
[...] L'UE a adopté de nouvelles sanctions économiques en novembre 2007, qui renforcent les mesures existantes (extension des listes d'entreprises) et interdisent également les importations de produits issus des filières bois, pierres précieuses et minerais, ainsi que les exportations de biens d'équipement à destination de ces secteurs. II. Droit d'ingérence et catastrophes naturelles. Les conséquences catastrophiques du cyclone Nargis et l'incapacité de la communauté internationale à faire accepter l'aide humanitaire à la junte ont alimenté le débat sur le droit d'ingérence humanitaire. [...]
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