Le Mexique est aujourd'hui la deuxième économie d'Amérique latine (après le Brésil), avec un PIB de 1100 Mds en 2008. Or, la prolifération des cartels, les exportations des drogues et l'accroissement de violence qui y sont associés ne sont pas véritablement compatibles avec la croissance du Mexique, et créent un impact certain sur son économie.
À la suite d'un tel constat, le président actuel, Felipe Calderon a lancé en 2006 des opérations de grandes envergures contre les narcotrafiquants du Mexique et a commencé ce que l'on pourrait nommer une « guerre contre le trafic de drogue » qui bien entendu, va impliquer les forces armées mexicaines, mais aussi l'économie du Mexique.
La problématique est ici celle de l'intensité et de la portée de l'impact des cartels sur l'économie mexicaine, aujourd'hui et demain.
[...] L'explication réside dans l'économie même de l'Afrique, car, en dehors de l'extraction pétrolière, l'Afrique de l'Ouest a une faible activité économique et ainsi, le trafic de drogues profite de cette faiblesse. En conséquence, selon l'ONUDC, la valeur de la cocaïne exportée en 2006 par les pays de l'Ouest africain, avec 1,8 milliard de dollars, se classerait en deuxième position des produits exportés, après le cacao de Côte d'Ivoire. Ce chiffre est supérieur au PIB de la Guinée-Bissau, par exemple. Dans cet exemple, la marge bénéficiaire serait de soit 450 millions de dollars. [...]
[...] En effet, le président américain, Barack Obama, a promis de l'aide dans la lutte contre les trafics de drogue et d'armes, qui sèment le chaos dans nos quartiers et reconnu la responsabilité des Etats-Unis dans ce fléau, où il a déclaré que nous avons aussi une responsabilité et nous devons agir pour endiguer tous les flux de drogues, ainsi que le flux d'armes et d'argent américains vers le Mexique, au moment où le gouvernement mexicain s'attaque si courageusement aux cartels de la drogue, fléau des deux côtés de la frontière Cette responsabilité s'explique du fait que, selon le département d'état américain, les cartels mexicains contrôleraient de la cocaïne qui entre aux Etats-Unis et est ainsi la première source d'approvisionnement en drogues, cocaïne et autres, des Etats-Unis. Inversement, ces derniers sont, eux, les premiers fournisseurs en armes des cartels mexicains. [...]
[...] Ainsi 45.000 militaires ont été déployés dans le pays, dont 7.000 dans la seule la ville de Ciudad Juarez. Mais cette militarisation a un coût financier et humain. Ainsi, malgré les nombreuses critiques qui l'accusent de pousser un peu plus le pays dans une crise économique, le Président a annoncé dernièrement l'augmentation en 2009 du budget destiné à contrer les cartels. Par ailleurs, le Mexique est toujours en attente du programme d'aide signé par le gouvernement américain qui devrait investir 400 millions en logistique et équipements pour remédier au narcotrafic. [...]
[...] Il est ainsi décrit comme l'un des pays les plus exposés à la transmission de la crise et pour proclamer cela, les économistes affirment qu'il y a une véritable chute des exportations (destinés à 80% vers les Etats-Unis) et des IDE (chute des flux de en 2008), une diminution de plus de des flux de transferts de fonds des migrants et des ressources touristiques et pour finir, une chute des cours et du volume des exportations de pétrole. Les cartels, des organisations criminelles toujours en extension : Si le marché de la drogue et des cartels mexicains avait été limité au Mexique, ils n'auraient pas connu le développement économique qui est le leur. Il y a une véritable extension extraterritoriale de ces marchés qui explique leur développement interne florissant. On retrouve ainsi la présence des cartels mexicains en Italie, en Europe où le point d'entrée principal est l'Espagne et plus particulièrement Barcelone et Madrid. [...]
[...] La riposte du pays sur les cartels, l'impact sur sa propre économie : De nombreux arguments peuvent expliquer le revers de la médaille dans cette guerre. Tout d'abord, le président du Mexique en lançant une véritable offensive contre les cartels, a engendré, sur le plan économique, des coûts qui auraient fait perdre de un à deux points de croissance à une économie qui n'avait pas besoin d'une telle perte dans le cadre de la crise financière mondiale. Ensuite, il faut noter que certains arguments sont, aussi étrange que cela puisse paraitre, en faveur du crime organisé. [...]
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