Constitution du camps allié, deuxième guerre mondiale
Le rapprochement entre l'Italie fasciste, l'Allemagne nazie et le Japon militarisé obéissait à une certaine logique idéologique. En effet, ce sont des Etats qui ont un régime reposant sur la poursuite de la guerre. En revanche, le rapprochement entre l'URSS, les Etats-Unis et l'Angleterre était loin d'aller de soi. Entre le totalitarisme soviétique et les démocraties libérales anglo-saxonnes, il n'y a pas d'unité idéologique. C'est les circonstances qui vont favoriser le rapprochement, et on comprends mieux pourquoi, après la Seconde Guerre Mondiale, on va assister à une bipartition du monde.
[...] La constitution du camps allié durant la Seconde Guerre Mondiale Le rapprochement entre l'Italie fasciste, l'Allemagne nazie et le Japon militarisé obéissait à une certaine logique idéologique. En effet, ce sont des Etats qui ont un régime reposant sur la poursuite de la guerre. En revanche, le rapprochement entre l'URSS, les Etats-Unis et l'Angleterre était loin d'aller de soi. Entre le totalitarisme soviétique et les démocraties libérales anglo-saxonnes, il n'y a pas d'unité idéologique. C'est les circonstances qui vont favoriser le rapprochement, et on comprends mieux pourquoi, après la Seconde Guerre Mondiale, on va assister à une bipartition du monde. 1. [...]
[...] Les Etats-Unis abandonnent leur neutralité et rentre en guerre. Bien plus qu'une attaque surprise, pearl harbor était juste la phase finale d'une rivalité larvée entre les deux puissances (depuis un traité de 1895 limitant les droits japonais sur la Chine). Entre le 22 décembre 1941 et le 14 janvier 1942 va avloir lieu la conférence d'Arcadie se tenant à Washington entre Churchill et Roosevelt et à l'occasion de cette conférence l'ambassadeur Russe, Lit Vinov (rival de Molotov, pro-occidental), est invité a ses réunions : première reprise des avancées diplomatiques. [...]
[...] Le premier principe est l'absence de modification territoriale sans accords des populations. Le deuxième principe est le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes ; ce principe s'adressait simplement aux peuples européens sous la botte nazie, mais il sera récupérer par les peuples africains colonisés. Le troisième principe est la coopération économique et sociale entre les Etats et le libre-accès des Etats aux matières premières. Le quatrième principe est la destruction du nazisme et la mise en place d'un système de sécurité générale dans le monde. [...]
[...] On va reconnaître que les nations doivent utiliser leur ressource de guerre en commun et qu'elles ne peuvent pas signer d'armistice ou de paix séparément (hantise de Roosevelt). Au cours du mois mai 1942 le renversement des forces envers les alliés reste encore incertain, en réalité les premiers chocs américano- japonaise ont lieu dans le pacifique. Les anglais vont décider de se rapprocher des russes avec la signature d'un traité d'alliance en date du 26 mai 1942, le 29 mai de la même année le ministre Russe des affaires étrangères, Molotov, vient à Washington, il s'entretient avec Roosevelt et il demande l'ouverture d'un second front en Europe pour soulager l'armée Russe. [...]
[...] La discussion porte ensuite sur les zones d'occupation alliées en Allemagne ainsi que sur la composition de la commission de contrôle interallié qui doit administrer le territoire allemand. Les anglo-saxons imposent a Staline l'incorporation de la France libre dans le système d'occupation allemande, les anglais utilisant De Gaulle pour créer un épouvantail aux communistes. On discute aussi des frontières de la Pologne et notamment au niveau oriental, Staline refuse la frontière de la ligne Curzon posée en 1919 et il exige la translation des frontières polonaises vers l'ouest ce qui implique une prise du territoire allemand. [...]
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