Sécurité alimentaire, crise énergétique, crise alimentaire, superpuissance agricole, pays producteurs, changement climatique, mortalité infantile, agriculture, inflation, FAO Organisation pour l'alimentation et l'agriculture, Covid-19, énergie
Pour apprécier cette situation, il faut pouvoir comprendre les raisons qui ont expliqué cette soudaine envolée des prix. Une raison majeure qui peut être simplement expliquée par le système capitaliste de l'offre et de la demande puisque le prix des engrais est indexé sur cette manière d'envisager les échanges. En effet, nous avons tout d'abord un prix de l'énergie qui est élevé, ce qui provoque surtout une élévation du coût du transport. Enfin, tout ce système peut être envisagé comme étant en tension dans la mesure où il y a une forte demande d'engrais. Dans ce cadre, la crise géopolitique débutée par le conflit russe en Ukraine en février 2022 le montre : le manque de disponibilité d'engrais peut de facto entrainer des conséquences néfastes sur la production et la sécurité alimentaire. En effet, il ne faut pas omettre que la Russie et l'Ukraine sont deux superpuissances agricoles.
[...] C'est ce qui va nous occuper dans la dernière sous-partie de notre travail. Des pays producteurs victimes de mauvaises conditions climatiques-accroissement des phénomènes climatiques extrêmes et atypiques qui interagissent avec les sujets énergie et gaz Europe Peu de secteurs sont aussi dépendants des conditions météorologiques que l'agriculture. Une brève et violente tempête ou une nuit de gel au printemps peuvent suffire à provoquer un désastre. Toutefois, le changement climatique n'est pas à l'origine de tous les caprices météorologiques lourds de conséquences. [...]
[...] Dès lors suivant ce constat, il nous faut dès à présent comprendre les inquiétudes et les risques concernant la sécurité alimentaire. II/ Accroît les inquiétudes et les risques concernant la sécurité alimentaire Comment caractériser une crise alimentaire ? Comprendre une crise alimentaire, c'est logiquement comprendre l'inégalité dans la répartition des ressources. Dans ce cadre, l'un des exemples les plus flagrants de l'inégalité des ressources est l'existence d'une faim chronique dans certaines parties du monde comme l'Afrique sub-saharienne ou des régions en conflits depuis longtemps comme le nord de la Syrie ou la Birmanie. [...]
[...] La modification de la circulation de la mousson par le changement climatique est donc d'une importance capitale pour l'agriculture indienne. Les rendements des récoltes et l'approvisionnement en denrées alimentaires deviennent de facto nettement plus précaires en raison des changements climatiques. Reste du monde Dans les régions rurales des pays du sud et notamment dans les pays les plus pauvres d'Afrique, la situation tend à devenir compliquée. En particulier dans les pays chauds, où la situation de départ est déjà extrême, et dans les régions semi-arides, c'est-à-dire les pays qui connaissent des périodes de sécheresse prolongées, le changement climatique limite considérablement le choix des espèces et des variétés de plantes cultivées appropriées pour la culture à des températures encore plus élevées et des précipitations encore plus irrégulières. [...]
[...] Dès lors, suivant ce propos, des conditions très favorables pour l'agriculture via de nombreuses terres libres à des prix bas et la grande importance accordée à l'agriculture par la politique et la population ont permis au secteur en Ukraine de s'imposer sur les marchés agricoles internationaux au cours des dernières décennies. Dans ce cadre, la guerre russe débutée en février 2022 sur le territoire ukrainien a remis de facto en question le statut de superpuissance agricole de l'Ukraine. En effet, les exportations de céréales étant bloquées, les agriculteurs ukrainiens craignent pour leur existence à juste titre. Dans le même temps, la Russie confisque des tonnes de céréales ukrainiennes dans les territoires occupés de l'est et du sud du pays et les exporte elle-même. [...]
[...] De fait, l'estimation de l'évolution future des prix est liée à beaucoup plus d'incertitudes. Dans cette optique, s'il n'y a pas de nouvelles pertes de récoltes ou d'exportations et si les prix du pétrole ou de l'énergie n'augmentent pas à nouveau brusquement, on peut s'attendre à ce que les prix se stabilisent au niveau actuel pour l'année de commercialisation. Cependant, pour l'année la fin d'année 2022 et 2023, l'évolution des prix dépendra du comportement des autres pays exportateurs, des agriculteurs et des acteurs économiques. [...]
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