Le cadre des Relations internationales au sortir de la guerre

Thèmes abordés

Cadre, Relations, internationales, guerre

Résumé du document

Pour Eric Hobsbawm et nombre d'historiens, la Grande Guerre inaugure un XX ème siècle qui se caractérise par un grand nombre d'abominations, de massacres, de violences et de génocides.
Hobsbawm fait commencer le XX ème par la Grande Guerre, il parle donc de « court XX ème».
« Le XX ème a été marqué par la guerre même quand les armes se taisaient et que les bombes n'explosaient pas » E.Hobsbawm.
Cette guerre a été un évènement majeur car elle est un fait international, et quasi total en Europe où tous les pays sauf l'Espagne, les pays Scandinaves, la Suisse et les Pays Bas ont été impliqué.
C'est un évènement majeur pour ses conséquences démographiques.

Extraits

[...] Car pour les allemands, les autrichiens sont allemands. Mais surtout, à cause de l'article 231 qui juge l'Allemagne responsable de la guerre. Le traité comporte aussi des clauses incongrues, comme par exemple que l'Allemagne doit fournir chèvres à la France, que les oeuvres d'art enlevées en 1872 soient restituées . Du points de vue militaire, l'armée est réduite à hommes, l'Allemagne est désarmée, n'est tolérée qu'une armée de métier, l'armement lourd, l'aviation, la marine militaire et les armes nouvelles sont interdites. [...]

[...] C'est au moyen de traités de paix qui règlent le sort des puissances déchues que l'Europe tente d'imposer un ordre nouveau : 28 juin 1919 : le traité de Versailles règle le sort de l'Allemagne. 15 septembre 1919 : le traité de Saint Germain. 2 juin 1920 : le traité du Trianon : ces deux traités concernent la géographie de l'Europe centrale, avec la disparition de l'Autriche Hongrie. 27 novembre 1919 : le traité de Neuilly règle le sort de la Bulgarie. 10 août 1920 : le traité de Sèvre remodèle la géographie de l'Asie mineure ainsi que la répartition de l'empire Turc. Quelles sont les conceptions pour la paix ? A. [...]

[...] Trois phases se distinguent de cette longue conférence : 13 janvier au15 février : Wilson met l'accent sur la création de la société des nations, il y tiens tellement qu'il en fait un préalable à la conférence et aux discutions de paix. 14 mars au 7 mai : on discute des problèmes territoriaux. 7 mai au 28 juin : les allemands prennent connaissance de ce qui les concernent, car ils ont étés exclus des négociations. Leur première réaction est de refuser ce traité qu'ils considèrent non conforme aux Quatorze points Ils vont alors proposer un texte alternatif, mais finalement ils cèderons à la suite d'un ultimatum. [...]

[...] Mayer (tendance marxiste) estimait que cette paix avait surtout été mise en place pour endiguer le communisme. P. Renouvin (fondateur de l'école française de l'histoire des R.I.) disait que les quatre grands ont fait une paix précaire, mais n'avaient pas les moyens de faire autrement, car il n'y avait pas de solidarité entre les vainqueurs. →Pour M. Launay cette paix est un rendez vous manqué avec le siècle. Il parle de paix bâclée . Durosel (élève de Renouvin) : ces traités ne répondaient pas aux besoins de l'époque. [...]

[...] Ils vont obtenir une partie de ces revendications, mais pas la Dalmatie ni la ville de Fiume. Le 24 avril 1919, Orlando quitte la conférence de Paris de façon théâtrale, en affirmant que les italiens préfèrent la faim au déshonneur mais les pressions économiques étant efficaces, ils vont finalement revenir et accepter les offres qui leur sont faites. C'est à cause du report de la question de Fiume que prend racine l'idée de la victoire mutilée Cela va avoir un rôle très important dans la naissance du fascisme et Mussolini fera du révisionnisme un de ses thèmes de campagne. [...]