On évoque les pays "émergents" dont la définition reste assez floue, se limitant à l'idée d'une dynamique de croissance économique supérieure à celle de la moyenne mondiale, et dont l'appareil industriel monte en puissance. Pourtant la Banque d'affaire Goldman Sachs, par l'intermédiaire de Jim O'Neill (responsable de la recherche économique) forge en 2001 l'acronyme BRIC pour désigner l'important potentiel de développement de pays émergents.
Ce quadrilatère nouveau, qui regroupe le Brésil, la Russie, l'Inde et la Chine, est popularisé dans le monde financier par le rapport de Goldman Sachs en 2003 intitulé "Dreaming with BRICs", avant de se diffuser hors de cette sphère. Ses prévisions, sont en complète rupture avec un monde, qui est aujourd'hui, dominé par l'Occident (...)
[...] D'un autre côté, ce pays possède des compétences scientifiques et techniques parmi les plus avancées du monde, et une forte croissance économique depuis Inde A la suite du coup d'état de 1991, l'Inde a une forte croissance économique. Inspirée par l'idée d'un secteur public important avec des partenariats étroits dans le secteur privé, l'Inde a alors commencé à libéraliser son économie. Cette libéralisation a débuté par de simples ajustements, puis elle s'est amplifiée à cause de fortes pressions politiques. Néanmoins, l'économie du pays s'est bien adaptée: on observe des signes de forte croissance dans de nombreux secteurs. Ces changements dans l'économie indienne ont suscité un certain mécontentement. [...]
[...] Au brésil, le real s'est déprécié de 50% par rapport au dollar depuis son meilleur taux, atteint en aout. En décembre, le billet vert dépassait 2,50 reis, sa plus forte valeur en 3 ans et demi. La chute du real résulte également des mouvements des fonds spéculatifs à court terme, de la forte demande de dollars des entreprises III. NOTRE PROPRE INTERPRETATION DES BRIC. Les économies des différents pays composant les BRIC ont des profils relativement différents, mais elles ont quelques points communs : Leur grande superficie et leur nombreuse population (donc un réservoir de main d'œuvre important et une consommation potentielle qui ne peut qu'augmenter). [...]
[...] Les BRIC ont réussi une bonne intégration dans l'économie mondiale en exportant toujours plus de biens et en ayant une balance commerciale plutôt positive. Dès 2004, les BRIC appartiennent aux 15 premiers Produit Intérieur Brut mondial. La Chine pointe en 6ème position avec un PIB de 1931 Milliards de $ soit du PIB mondial, l'Inde est 10ème avec un PIB représentant du PIB mondiale, le Brésil est 14ème avec du PIB mondiale et la Russie 15ème avec du PIB mondiale. [...]
[...] En fin d'année, les capitaux fuyaient le pays au rythme de 5,5 milliards d'euros par mois alors que le marché avait grimpé sans cesse depuis 2004, enregistrant les bonnes performances de l'économie. La croissance économique a été nettement bouleversée par la crise de 2008. Les prévisions de Goldman Sachs évoluent différemment de ce qu'elle avait prévu. Les revenus par habitant d'après l'étude de GS dans le G6 excéderont 35k$ alors que seulement 24 millions de personnes des BRIC arriveront à ce seuil. [...]
[...] La dette publique pourrait également nuire à certain pays des BRIC. Elle atteint 77% du PIB en Inde contre 22% en Chine. Par ailleurs, le nombre de milliardaire indiens dans le TOP 20 du classement du magazine Forbes a été diminué par deux, et l'Inde se situe au 126e rang sur le plan du développement humain, d'après le programme des nations unies pour le développement. En outre, les tensions internes pourraient gâcher l'expansion des BRIC. L'exemple de la Chine est peut être le plus parlant. [...]
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