Le blanchiment d'argent existe depuis longtemps, mais au lendemain des attentats du mardi 11 septembre 2001, on a pu mettre en évidence qu'il existait une « lessiveuse » ultra perfectionnée à la disposition des criminels et des terroristes. En effet le blanchiment d'argent n'est pas une spécialité de la mafia ou des fraudeurs mais il est largement utilisé par les criminels et les terroristes...je vais donc dans un premier temps rappeler quelques notions sur le blanchiment d'argent, puis ensuite, à travers l'article « l'argent n'a pas de couleur » de Fernand Batard et David Hotte, j'expliquerai les différents circuits de blanchiment des capitaux utilisés par les criminels, et enfin dans une dernière partie, je présenterai le GAFI, l'organisation qui a pour but de combattre le blanchiment d'argent...
[...] Les criminels s'emploient donc à masquer les sources, en agissant sur la forme que revêtent les fonds ou en les déplaçant vers des lieux où ils risquent moins d'attirer l'attention. L'ampleur du blanchiment : L'ampleur du délit de blanchiment est difficilement mesurable car il est en dehors du champ couvert par les statistiques économiques. Malgré tout, comme pour d'autres aspects de l'activité économique souterraine, on a pu avancer des estimations grossières afin de donner une idée de l'ampleur du problème. [...]
[...] En effet, les deux auteurs émettent trois hypothèses sur la manière dont agissent les terroristes pour blanchir de l'argent sale ou plutôt noircir de l'argent propre ( Le noir-noir : De l'argent issu d'affaires illicites est réinjecté dans des actes criminels et terroristes : Achat d'armes, financement des camps d'entraînement des kamikazes L'avantage de cette méthode est qu'elle ne passe pas par le système bancaire donc il n'y a aucune possibilité de détection. ( Le blanc-noir : Dans ce cas, c'est de l'argent légal qui est utilisé à des fins criminelles. [...]
[...] Les attentats du 11 septembre ont souligné l'importance des lois et mesures contre le blanchiment de capitaux. Ils ont aussi montré la nécessité d'accorder une plus grande importance à la coopération entre les pays du monde entier dans ce domaine. Les nouvelles mesures qui ont été prises depuis le 11 septembre renforceront davantage les efforts de la communauté mondiale contre le financement du terrorisme et contre toute la gamme de problèmes liés au blanchiment des capitaux. Grâce en grande partie à l'expérience accumulée par le GAFI au cours des douze dernières années, de nombreux pays ou territoires ont été en mesure de réagir rapidement face à la menace que constitue le financement du terrorisme. [...]
[...] mais il reste néanmoins des lacunes ! Si les investigations portant sur les liens financiers qui ont joué un rôle dans les attentats du 11 septembre montrent l'importance des mesures que l'on a prises en vue de découvrir, de prévenir et de combattre le blanchiment des capitaux, elles révèlent aussi des lacunes. Par exemple, après des années de débat, un trop grand nombre de pays n'exigent pas de renseignements sur l'identité de ceux qui sont à l'origine de transferts de fonds d'un pays à un autre. [...]
[...] III - La lutte contre le blanchiment d'argent : le GAFI A Qu'est ce que le GAFI ? 1 - Définition, composition et rôle du GAFI : Face aux préoccupations croissantes que suscite le blanchiment de capitaux, le Groupe d'Action Financière sur le blanchiment de capitaux, le GAFI, a été créé lors du Sommet du G7 à Paris en 1989 afin de mettre au point une action coordonnée à l'échelle internationale à ce phénomène. Le GAFI est un organisme intergouvernemental qui a pour objectif de concevoir et de promouvoir, aussi bien à l'échelon national qu'international, des stratégies de lutte contre le blanchiment de capitaux, et qui s'efforce de susciter la volonté politique nécessaire pour réformer au plan national les lois et réglementations afin de lutter contre le blanchiment. [...]
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