bilan, Irak, reconstruction difficile, Etat voyou, Moyen-Orient, Saddam Hussein
Actualité de l'Irak : début 2013, poursuite de la crise politique entre le gouvernement à majorité chiite de Al Maliki et la minorité sunnite qui le voit comme autoritaire et la marginalisant. Cette crise politique interne, avec attentats contre chiites, montre que l'État iraquien demeure fragile alors que le 10e anniversaire de l'intervention US en 2003.
[...] Saddam veut que l'Irak devienne un Etat puissant. b. Un Etat très courtisé Saddam se tourne vers le bloc soviétique; 1970's : nationalise le pétrole : traité d'amitié avec l'URSS, qui devient le principal fournisseur de l'armée iraquienne. Dotée d'armes de destruction massive, chimiques et nucléaires. Dès 1978 : coopération étroite avec la France (qui cherche à rentrer dans le jeu qui livre une centrale Ozirak Ochirac par le canard). Arrêt brutal en 1981 quand l'aviation israélienne bombarde Ozirak. Coup d'arrêt à ce programme, mais Saddam continue à recevoir de l'aide militaire de la France et de l'URSS. [...]
[...] Avec un chef de la minorité kurde (Talabani) : SH arrêté puis exécuté : participation de la minorité sunnite au scrutin (non en 2005 par défiance/intervention de 2003). Scrutin très communautaire. Problèmes : Difficultés des différentes parts à s'entendre sur une : Etat fédéral (kurde)? Centralisé avec un partage du pétrole entre les régions (chiite)? La non résolution de cette question rend l'Irak encore très instable et ralentit l'éco alors que son potentiel est énorme : plus haut niveau d'exportation depuis 1989. Objectif de tripler ce montant (soit 12ma; AS : 10ma); difficile en l'absence d'accord politique et de lutte contre la corruption. [...]
[...] Après, soutien du régime d'EL Assad par peur que l'effondrement de ce régime aboutisse à une arrivée au pouvoir de sunnites promouvant celle en Irak. Question de l'indépendance du pouvoir iraquien tenté par des dérives autoritaires et sous influence de l'Iran. Axe chiite : Iran Irak Syrie ? Pas vraiment dans le même camp et situation complexe : jusqu'en 2011, Irak démocratique; centre plus prestigieux religieusement que l'Iran (donc influence) et chiismes aux vues différentes sur le lien politique religion (chiisme iraquien plus démocratique et plus ouvert). [...]
[...] Des débuts du nouvel Irak difficiles a. Insécurité générale : 2003 : suppression de l'armée iraquienne par USA et interdiction du parti Baas. A provoqué l'effondrement des institutions étatiques car, derrière l'armée et le part, se cachait la domination d'un groupe social, la minorité sunnite de la population mais cœur du pouvoir, sous la monarchie et sous la dictature de SH). - l'affrontement entre des groupes de guérilla sunnite (soit des nationalistes iraquiens ex membres du régime soit des groupes d'Al Qaida) et des groupes de la coalition - affrontement entre sunnites et Chiites de la population; longtemps persécutée par le pouvoir, qui a accueilli l'intervention en 2003 comme un moyen de retrouver le pouvoir) morts depuis 10 ans, risque de guerre civile. [...]
[...] Sistani, chiite iraquien. Or, il est vieux, ses successeurs pourraient radicaliser le chiisme iraquien. Kurdes: au Kurdistan iraquien, Barzani et Talabani (de plus en plus proche des USA, contrairement au PKK, vu comme organisation terroriste; Turquie, PKK d'Okalan (qui a bénéficié d'un repli au Kurdistan); Syrie, le PYD, filiale du PKK et en partage une hostilité à la Turquie et de la Syrie. Divisions, donc un Kurdistan unifié supposerait un apaisement des divisions Guerre Golfe : lancement des opérations militaires au printemps 91, très rapides (1ère guerre appelée zéro mort de la part occidentale). [...]
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