Economie internationale : le bilan de l'intervention américaine en Irak

Charlotte G.

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Economie internationale : le bilan de l'intervention américaine en Irak

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La guerre d'Irak, parfois connue sous le nom de troisième guerre du Golfe, a débuté le 20 mars 2003 avec l'invasion de l'Irak (dite "opération Iraqi Freedom") par la coalition menée par les États-Unis contre le parti Baas de Saddam Hussein. Le président George W. Bush a officiellement déclaré son achèvement le 1er mai 2003, sous la bannière Mission accomplie. L'invasion a conduit à la défaite rapide de l'armée irakienne, et à la capture et l'exécution de Saddam Hussein. La coalition et l'Irak occupé ont tenté d'établir un nouveau gouvernement démocratique. Toutefois, la violence contre les forces de la coalition ont rapidement conduit à une guerre asymétrique entre les insurgés, l'armée américaine et le nouveau gouvernement irakien.

La guerre d'Irak est la seconde guerre après celle d'Afghanistan caractérisée par la doctrine Bush de guerre préventive et concernant ce que certains appellent le nouvel empire américain. Cette guerre intervient dans la GlobalWar On Terrorism (GWOT) que George W. Bush a initiée en réponse aux attentats du 11 septembre 2001.

C'est pourquoi, il est important de réaliser le bilan de l'intervention américaine en Irak. Les conséquences sont-elles positives ou négatives ?

Sommaire

Introduction

I) Les Etats-Unis : leurs motivations et leur situation après guerre

A. Les motivations pour déclarer la guerre à l'Irak
1. Les raisons officielles
2. Les raisons officieuses
B. Le bilan après cette "intervention"
1. Les conséquences pour l'armée américaine
2. Les conséquences pour la politique américaine
3. Les conséquences économiques
4. Le coût financier
5. Évolution de l'opinion américaine

II) Bilan de la guerre pour les Irakiens

A. Bilan humain pour les Irakiens
1. Bilan des pertes humaines
2. Nombre de blessés
3. Nombre de réfugiés
B. Bilan économico-politique en Irak
1. Conséquences pour l'armée irakienne
2. Conséquences sur la politique irakienne
3. Conséquences sur l'économie irakienne
C. Bilan social en Irak
1. Conséquences sociales
2. Conséquences humanitaires
3. Conséquences sur l'éducation supérieure
D. Bilan culturel en Irak
1. Conséquences sur la culture irakienne
2. Conséquences religieuses en Irak

Conclusion
Bibliographie

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Extraits

[...] Ainsi, l'un des journaux les plus inﬂuents du pays appelait au retrait des forces américaines d'Irak. Le 27 octobre 2007 de nouvelles manifestations paciﬁstes sont organisées dans les principales villes américaines (New York, Los Angeles, Chicago, Philadelphie, San Francisco, Boston, Seattle ) à 30000 personnes se sont rassemblées rien qu'à San Francisco. En mars 2008, un nouveau sondage montre une montée de l'opposition de l'opinion publique américaine : d'après un sondage effectué pour CBS des sondés pensent que la guerre n'en valait pas la peine. [...]

[...] N ÉGATIVE ? C.G IRES F.PERISSINOTTO BIBLIOGRAPHIE 23/24 Bibliographie “Report to Congress on measuring stability and security in Iraq”. Décembre 2009. http ://www.defense.gov/pubs/pdfs/Master_9204_29Jan10_FINAL_SIGNED.pdf “Iraq Coalition Military Fatalities” .19/04/2010. http ://www.icasualties.org consulté le 23/04/2010 John M. Broder. “American Contractors in Iraq Face Risks”. The New-York Times. 16/07/2007. [...]

[...] http ://www.nytimes.com/2007/07/16/us/17cndcontractor.html ?ex=1342238400&en=b843d4c4ee1fb0ba&ei=5088&partner=rssnyt&emc=rss. Consulté le 26/04/2010 “Violence-Related Mortality in Iraq from 2002 to 2006” Janvier 2008. Par Iraq Family Health Survey Study Group. http ://content.nejm.org/cgi/content/full/358/5/484 Soren Seelow, Bataille de chiffres autour du nombre de morts côté irakien Le Monde. 11/04/08. http ://www.lemonde.fr/international/article/2008/03/19/cinq-ans-apres-le-debut-de-la-guerreen-irak-incertitudes-autour-du-nombre-d-irakiens-tues_1024896_3210.html Brownstein CA, Brownstein JS, “Estimating excess mortality in post-invasion Iraq”. The New England Journal of Medicine Janvier 2008. “Documented civilian deaths from violence”. Base de données de l'Irak Body Count au 01/05/2010. [...]

[...] Aujourd'hui, les salaires ont augmenté mais restent insufﬁsants. Les professeurs sont obligés d'avoir une deuxième source de revenu. La dépression est devenue un phénomène de masse à cause du stress psychique causé par la peur de persécution. Généralement, les professeurs en Irak n'osent pas afﬁrmer publiquement leurs idées. Depuis le début de la guerre en 2003, plus de 200 professeurs ont été tués et des bibliothèques ont été pillées ; par exemple, la bibliothèque de la faculté philosophique historique de l'Université de Bagdad a été entièrement brûlée. [...]

[...] Mais il est important de relativiser : l'augmentation du nombre d'attaques terroristes n'est pas forcément due entièrement à l'occupation de l'Irak. Elles ont augmenté depuis que la structure pyramidale du réseau Al-Qaïda a été détruite lors de l'invasion de l'Afghanistan. Les cellules terroristes sont donc maintenant plus autonomes et n'attendent plus les ordres des responsables d'Al-Qaïda pour agir, même si on trouve toujours des leaders comme Oussama Ben Laden qui fut capable de rassembler des musulmans et de les inciter à se soulever contre les régimes qui avaient soutenu la guerre en Irak (Bahreïn, Koweït, Afghanistan, Pakistan . [...]

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