bilan, décennie d'interventions militaires, Afghanistan, Irak, légitimité de sauveur, guerre contre le terrorisme
Les interventions US en Irak en 2003 et en Afghanistan en 2001 peuvent se voir dans une lignée guerrière (CF. Chomsky, De la guerre comme politique étrangère des États-Unis), allant de pair avec une logique impériale. Cette vision concorderait avec l‘objectif de la « guerre globale contre la terreur » (Global War on Terror, GWOT) décidée après les attentats du 11 septembre 2001 par l'administration de George W. Bush. En outre, on peut analyser cette décennie comme la recherche d'un nouvel ordre bipolaire. Après la logique de la guerre froide s'y substituerait un nouveau danger qu'est l'islamisme radical. La nébuleuse Al-Qaïda revendique ses actes sur la cause de la diplomatie américaine au Proche-Orient et sur la question palestinienne ; il y aurait instrumentalisation du Proche-Orient comme matrice de cette nouvelle forme de croisade. La dernière décennie a vu à la fois des interventions militaires directes (guerres du Golfe et guerre « contre l'axe du mal » en Afghanistan ; envoi de forces armées dans une stratégie de contre-insurrection en Irak ensuite) et indirectes (soutien logistique à des gouvernements ou à des mouvements, activité des services secrets ; Cf. liens avec le Pakistan dans la lutte contre les Talibans).
[...] Difficultés idéologiques - en Irak : La suite : attentats très fréquents, vigueur de l'islamisme, qui demeure le seul pouvoir restant ( Cf. Ayatollah Sistani). Désengagement en 2004, élections en 2005 sur un fond de grandes violences. Retrait 2011 des troupes américaines. - en Afghanistan : la coalition de groupes afghans dont l'Alliance du Nord mposent en décembre 2001 le gouvernement provisoire de A. Karzai. Néanmoins, ce processus ne rencontre pas l'adhésion de la population afghane qui reste par ailleurs hostile aux changements induits par l'occupation (scolarisation des filles, démocratie libérale, C. [...]
[...] la question : occupants ou libérateurs ? conditionne la légitimité et l'efficacité des interventions - Postulat : on justifie l'imposition du monopole de la violence (avec des moyens massifs) par le droit (Irak), l'impartialité, le maintien de l'ordre (Pakistan 2004), la protection (Libye) ou l'engagement dans des actions civiques (Haïti 2004). Mais des limites surviennent vite, lorsque les moyens déployés ne sont pas à la hauteur de leurs prétentions. - Irak : les américains sont vite apparus comme des occupants et non plus comme des libérateurs. [...]
[...] les moyens déployés et les affirmations sont loin de correspondre à la réalité et aux résultats escomptés : Ce sont en fait des interventions limitées : Aujourd'hui, les paradigme des armées est la contre-insurrection, mais aucune cohabitation des soldats avec les populations qu'ils sont censés encadrer et former. Prise risque minimale contre adversaires prêts à tout (Cf. Moudjahidins). B. Une décennie de guerres limitées : Loin de la rhétorique guerrière des débuts, les USA s'en tiennent désormais à une guerre politique (pertes qui atteignent à ce jour morts en Irak et en Afghanistan du côté US et ont haussé leurs dépenses militaires à un niveau qui représente un peu moins de la moitié du total mondial. [...]
[...] Bilan après une décennie d'interventions militaires Les interventions US en Irak en 2003 et en Afghanistan en 2001 peuvent se voir dans une lignée guerrière (CF. Chomsky, De la guerre comme politique étrangère des États-Unis), allant de pair avec une logique impériale. Cette vision concorderait avec l‘objectif de la guerre globale contre la terreur (Global War on Terror, GWOT) décidée après les attentats du 11 septembre 2001 par l'administration de George W. Bush. En outre, on peut analyser cette décennie comme la recherche d'un nouvel ordre bipolaire. [...]
[...] Pourtant, ces chiffres restent modestes comparés à la guerre du Viêt-nam, près de soldats américains morts). C. [...]
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