Au sortir de WWII, le PNB de l'ensemble du continent asiatique était inférieur à celui de l'Afrique. Si on prend uniquement l'Asie de l'Est et du Sud-est, en 1964 (avant le grand démarrage du Japon, avant l'envolée des petits dragons et des bébés tigres), elle représentait 4 % du PIB mondial. En 2000 (ASEAN + Japon, Chine, Inde), on arrive à 25 % du PIB mondial. L'Asie a opéré un rattrapage considérable.
Un certain nombre de défis (démographie, croissance,...) (...)
[...] Les entreprises se financent donc dans des banques. Il y a alors risque que les entreprises fassent également faillite. On peut parler de crise systémique. C'est la crise d'un certain capitalisme d'Etat, où il n'y a pas de marché intérieur, hyper protégé par des taxes douanières, des pratiques troubles, il y a cartellisation des grandes entreprises et dumping. On a profité de la guerre froide et de l'ouverture de l'Occident. Ensuite, le secteur public est important. Sinon, les cartels tiennent l'économie. [...]
[...] La Chine affiche 12% de taux de croissance. Dans l'ensemble de l'Asean, on est entre 8 et de taux de croissance. L'Inde est entre 7 et de taux de croissance. C'est pratiquement toute l'Asie qui est touchée. L'aide américaine, occidentale a joué à fond. En 1950, la GB a lancé avec le Commonwealth le plan de Colombo, sorte de plan Marshall pour l'Asie. En réalité, l'ensemble du Commonwealth riche (Canada, Australie, Nouvelle-Zélande) et les USA qui l'ont financé. La Malaisie en a profité. [...]
[...] Ces pays sont les derniers venus avec l'Inde. Mais c'est là où se produit la crise asiatique, qui est un révélateur. L'Inde n'est pas touchée. Les Philippines, l'Indonésie, la Thaïlande ont du mal à s'en sortir. C'est le même cas qu'au Pakistan aujourd'hui La crise asiatique : le révélateur a. Les origines de la crise asiatique C'est en Thaïlande que les choses se produisent. La Thaïlande connaît un taux de croissance à deux chiffres. Mais elle a fixé sa monnaie sur le dollar (depuis les accords du Louvre en 1987, le dollar est faible), donc on vend aux USA massivement. [...]
[...] Il y a sans doute un lien avec la crise asiatique. Le commerce est aujourd'hui intégré à 55%. Le commerce intérieur est composé au quart de pièces détachées. Les exportations chinoises sont, pour plus de des importations (assemblage). Cela montre que l'intégration asiatique est en réalité une DIPP asiatique. Le Japon invente, finance, les bébés tigres (Thaïlande, Malaisie, Indonésie, Vietnam) fabrique le riz industriel (composants basiques), les dragons opèrent un produit semi-fini et la chine fait l'assemblage final et revend au Japon et surtout à l'Occident. [...]
[...] Les cours de l'immobilier suivent les mêmes proportions, ce qui accélère les faillites. Quatre banques ont dû être nationalisées pour éviter la faillite. Le pays ne peut plus payer sa dette (en On fait appel au FMI, qui débloque 17,2 milliards de $ d'aides découpées en tranches avec une tranche débloquée en fonction des engagements de réformes (lettres d'intention). La crise thaïlandaise provoque un doute et se propage dans l'Asie et les économies émergentes. Quels sont les paradigmes de la crise asiatique ? L'Asie a-t-elle retenu les leçons de la crise ? [...]
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