L'Asie a entamé son développement dans la seconde moitié du 20e siècle, progressivement. La 1ère génération, c'est celle du Japon, l'éclaireur, qui a inventé le modèle de la haute croissance. Ce modèle est fondé sur un capitalisme d'Etat, où l'Etat et les entreprises vivent en étroite osmose. Il se rapproche plus du capitalisme rhénan qu'anglo-saxon. Ce modèle a échoué dans les années 70. Mais cette génération a tiré une autre génération.
A partir des années 60, on a eu les petits dragons (par opposition au grand dragon de la Chine) : Taiwan, Hong-Kong, Singapour, totalement chinois et la Corée du Sud (culture propre très importante, mais influencée par la Chine). C'étaient dans les années 70 les pays ateliers (T-shirts, chaussures). Aujourd'hui, ils produisent des ordinateurs, des médicaments (...)
[...] Il y a aujourd'hui une instrumentalisation de la religion par les pouvoirs politiques. En Indonésie, on a un fondamentalisme musulman : attentat de Bali. Mahatir bin Mohammed a gouverné pendant 30 ans la Malaisie. Il prônait les valeurs asiatiques au rang de fondamentaux politiques (exemple : flagellation). Le Meiji et les militaires japonais se sont appuyés sur le Shinto comme base du nationalisme nippon. Il réapparaît aujourd'hui. Il y a toute une école indienne qui poursuit le même but : la recherche historique indienne s'efforce d' autochtoniser les aryens. [...]
[...] Le jeu chinois est un jeu de maîtrise du continent asiatique. En 2007, le budget militaire chinois a augmenté de 18%. Enfin, en 2007, les Chinois ont fait une expérience réussie de destruction d'un satellite. Cette même Chine connaît de gigantesques problèmes intérieurs. Les campagnes connaissent une crise majeure (paysans sans sécurité sociale, ont besoin d'un passeport intérieur pour voyager, citoyens de seconde zone). En 2006, on a dénombré révoltes paysannes en Chine. Il y a de fortes contradictions en Chine (libéralisme et parti communiste, La Chine a besoin d'une croissance à deux chiffres pour pouvoir rester en place. [...]
[...] Le riz permet de fortes densités, à condition que l'eau soit maîtrisée. De façon immémoriale, il y a une civilisation du végétal, de la digue. La vie s'organise en fonction de l'eau. Sans les digues, les eaux recouvriraient toute la plaine. Les Américains lors de la guerre du Vietnam visaient surtout les digues. Les séismes aussi sont destructeurs. On met un coup d'arrêt au cœur économique des pays. Les plaines alluviales sont irriguées à l'aide de tubes dans les digues vers les fleuves : c'est là que se trouvent les rizières. [...]
[...] Lorsque Bonaparte s'approche en 1798, les Anglais font une politique de conquête plus systématique de l'Inde. b. Les Britanniques C'est en 1857 que la révolte des Cipayes a lieu. Les cipayes étaient l'armée privée de la compagnie des indes orientales anglaises. La conquête britannique a failli être balayée. Les Britanniques ont réagi avec une répression terrible, mais ils ont su montrer de la souplesse : en 1858, la compagnie des Indes orientales est dissoute. On met fin à l'indépendance de l'empire moghol. [...]
[...] Avec la construction du chemin de fer, on tente de noyer les Tibétains. Le Dalaï-lama s'est réfugié en Inde. b. L'indépendance de l'Indonésie Le héros, c'est Sukarno. Il ne faut pas oublier la sphère de coprospérité asiatique du Japon qui a englobé l'Indonésie. En Indonésie, chaque semaine de WWII entraînait des milliers de morts (famines, Sukarno avait d'abord coopéré avec les Japonais. Il a ensuite pris la figure d'un résistant et proclame l'indépendance de l'Indonésie en 1945. Les Hollandais ne se sentent pas de taille à conduire une guerre. [...]
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