Paul Krugman qualifie la croissance asiatique de "mythe" : elle procéderait d'abord de l'accumulation des facteurs (travail et capital) plus que de l'innovation ("plus de la transpiration que de l'inspiration").
Mais cette vision des choses ne s'applique qu'à certains secteurs, à certains pays et à des étapes précises de leur croissance. En Chine par exemple, la productivité du travail a plus que doublé depuis les années 90, mais le niveau de productivité demeure sensiblement différent d'un pays à l'autre (...)
[...] C'est une zone de conflit tectonique. Séisme de décembre 2004 provoque la mort de 300.000 personnes en Asie du Sud et Asie du Sud-est. Les variations climatiques sont lourdes de conséquences : mousson (crues dévastatrices mais aussi essentielle sécheresse. Six à huit typhons par an sur les côtes japonaises, Taiwan Mais cela ne saurait expliquer l'ampleur des pertes humaines et des dégâts matériels. Il faut mettre ceci en correspondance avec différents facteurs : concentration de la population dans des régions exposées aux inondations, mégapoles sans normes antisismiques, déforestation qui accélère l'érosion des sols En dehors du Japon et de quelques pays (Chine, Corée ) les moyens nécessaires ne sont pas mis en place Les risques technologiques et sanitaires Industrialisation rapide = important source de risques pour les populations drame de Minamata au Japon = catastrophe écologique très présente dans la tête des Japonais. [...]
[...] Croissance et environnement A. Une croissance insoutenable Rattrapage industriel dégradation de l'environnement : les trois pays les plus pollueurs du continent (Chine, Japon et Inde) rejettent le quart du tonnage mondial de CO2. Cela les situe au niveau des Etats-Unis (mais croissance rapide de leurs émissions). Cela est du à la forte consommation de charbon dont la Chine est la première productrice et consommatrice du monde. Mais le CO2 n'est pas seul : le “nuage brun” est aussi constitué d'oxydes d'azote, d'ozone, de soufre Forte pollution des eaux c'est de plus une ressource inégalement répartie. [...]
[...] À Singapour on taxe fortement les automobilistes et on limite l'accès au centre-ville développement de moyens de transports collectif performants. Plan vert dans les pays de l'ASEAN en 1994. Beaucoup reste en terme de conservation du patrimoine urbain les vieux quartiers sont rasés au profit de nouveaux centres modernes. Des villes chargée d'histoire comme Xiang, Suzhou et Chengdu on été bouleversée par la croissance industrielle. Difficulté à réduire la pollution sonore. B. Une Asie plus vulnérable face aux risques ? [...]
[...] L'insertion des différents pays dans les échanges internationaux est sensiblement différente dans le temps. Le Japon et NPI s'y engagent plus tôt et plus vigoureusement que l'ASEAN 4 et la Chine. Depuis 1997, la part des NPI a légèrement baissé et celle du Japon a chuté à moins de 6%. Cette évolution paraît résulter de l'accélération des délocalisations industrielles vers les pays à bas salaires et du glissement des activités vers la production de services. L'évolution de la part des pays de l'ASEAN 4 dans les échanges mondiaux de marchandises est un peu différente : leur progression est interrompue au milieu des années 1980, sous le coup de l'accélération des échanges du Japon et des NPI. [...]
[...] Croissance et développement humain 1. La mesure de la croissance Asie = sans conteste le contient de la croissance. Mais celle-ci différente selon les pays. Si les taux de croissance de la Chine et du Viêtnam sont élevés, ces pays restent extrêmement pauvres : situation comparable en Inde, Laos, Cambodge, et Birmanie, où le démarrage de la croissance est d'autant plus récent. Les quatre NPI de première génération se distingue nettement des pays ci- dessus, moins par le rythme de croissance que part le niveau de richesse atteint aujourd'hui. [...]
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