On a une alternance de phases de guerre et de paix, d'espaces de stabilité et d'îlots de guérillas. L'enchevêtrement de ces civilisations, avec ses philosophies pacifistes et ses appels à la guerre sainte, a été exacerbé par la rivalité entre colonialismes et impérialismes, puis entre les différents nationalismes. La concentration d'armes témoigne des vestiges de Yalta et de l'affrontement entre blocs pendant la guerre froide (division de la Corée et de la Chine) (...)
[...] Le régime taiwanais s'est progressivement démocratisé à partir de 1990. Une large partie du peuple et de son élite aspire à l'indépendance les deux Etats admettent le principe de leur reconnaissance multiple Taiwan met fin à l'état de guerre contre la RPC. La marge de manœuvre est étroite pour Taiwan. Sa mise en dépendance économique est cependant réversible. [...]
[...] Les échanges économiques restent modestes. En 1993, la Corée du Nord rejette l'« inspection spéciale demandée par l'Agence internationale de l'énergie atomique, ce qui instaure une crise avec les USA. En 2002, elle admet avoir enrichi en secret de l'uranium et sous-entend posséder la bombe-atomique. Les deux parties alternent dénonciations, menace et apaisement La question chinoise Dès la création, la RPC a pour obsession de réunir les territoires chinois et de réintégrer Taiwan qu'elle considère comme une simple province chinoise. [...]
[...] Les frontières dans le monde indien 1. La frontière sino-indienne La ligne dite MacMahon (1914) définit unilatéralement la frontière entre l'Inde et la Chine. Pour cette dernière, elle lui retire environ et dès sa création, la RPC demande à régler la question. La revendication frontalière résulte pour la Chine de principes essentiels, auxquels s'ajoutent à l'époque de la décolonisation de l'Inde l'échec du Grand Bond en avant La RPC décide d'entrer en guerre contre l'Inde en 1962. le pouvoir indien est humilié par sa défaite militaire totale et par l'arrêt unilatéral de la guerre qui met à nu son pacifisme affiché reprise des négociations mais il faut attendre 2003 pour que la situation s'améliore véritablement. [...]
[...] Les conflits religieux sont presque inexistants en Asie du Nord-Est mais beaucoup plus nombreux en Asie méridionale et en Asie du Sud-est là où se rencontrent les principaux monothéismes, leurs schismes et les polythéismes rivaux (hindouisme). Le facteur religieux n'explique pas à lui seul les tensions géopolitiques en Asie. Les frictions liées à l'islam sont extrêmement variables dans l'espace comme dans le temps. C'est avec l'hindouisme qu'elles sont les plus violentes. Exemple du Cachemire Les sécessions alimentées par le religieux Défiance vis-à-vis d'un pouvoir central. Exemple, dans le Xinjiang, les turcophones sont hostiles à la politique de colonisation intérieure du gouvernement chinois mais l'islam n'a pas un rôle moteur dans les hostilités. B. [...]
[...] Indépendance de fait jusqu'en 1950 lorsque la Chine l'envahit. Les accords de mai 1951 prévoient une certaine autonomie mais les tensions liées à l'occupation chinoise conduisent à une révolte des tibétains qui échoue tandis que le Dalaï-lama se réfugie au Cachemire indien. Chinois et tibétains font valoir des arguments historiques qui tendent à s'annuler : instrumentalisation récurrente de la situation par les puissances occidentales (côté chinois) et dénonciation d'une politique de colonisation et de sinisation, du découpage du territoire, des répressions de masse, d'absence de libertés politiques et religieuses, pauvreté (côté tibétain). [...]
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