En mai 2000 se réunissent des experts à Lyon pour établir une conférence et des tables rondes sur les risques biologiques et chimiques intentionnels. Le débat est suivi de près par le Haut Comité français pour la défense civile et par l'École du service de santé des armées qui accueillent en son sein la conférence. Quelques mois après, en 2001, surviennent des événements dramatiques – quelques cas d'infection au bacille du charbon aux États-Unis- qui donneront raison au débat traitant des risques biologiques intentionnels.
[...] Les gouvernements actuellement au pouvoir sont-ils fin prêts à reconnaître leur responsabilité dans ces agissements ? Le progrès technique Les armes de destruction massive sont considérées comme des armes non conventionnelles, leurs effets sur l'environnement sont difficilement contrôlables et en quoi les armes non conventionnelles se distinguent elles des armes conventionnelles ? Comment se définissent les critères pour dissocier une arme tolérée et réglementée d'une arme interdite et réglementée ? Les arguments avancés suivent une éthique, des limites que l'homme s'impose et qu'il ne doit dépasser en aucun cas. [...]
[...] La France refuse de signer ce texte qui ne prévoit aucune mesure de vérification. LA POSITION DE L'AMÉRIQUE Le gouvernement canadien s'implique profondément dans la lutte contre le terrorisme chimique, biologique, radiologique et nucléaire (TCBRN). Il prône un plan international de lutte contre ce type de terrorisme et souhaite consolider le cadre législatif international imposant des règles de droit pour assurer la sécurité des pays. Le Canada opte pour une position ferme sur la question des armes chimiques, en effet il pense que pour éviter le recours à ce type d'arme, il faudrait interdire leur fabrication et détruire les stocks existants. [...]
[...] Pour répandre les substances contenues par les armes chimiques, les hommes ont eu recours à différentes formes de propagation telles le gaz, les armes, les obus, les bombes Le plus connu sous forme de gaz se nomme le gaz moutarde utilisé durant la Première Guerre mondiale. Puis on découvre que le vecteur de gaz devient obsolète par rapport aux munitions d'artillerie qui libéraient des agents chimiques. En fait, ce procédé se révélait bien plus efficace que le nuage de gaz. En effet, les conditions météorologiques pouvaient empêcher au gaz d'agir correctement. À la fin de la guerre, on recense 1,3 millions de victimes dont morts. Outre ce lourd bilan, on retiendra également les tonnes de produits toxiques utilisés sur les champs de bataille. [...]
[...] Actuellement la question du risque pour les fonds marins reste difficile à déterminer. La contribution la plus importante à l'étude sur l'état actuel des munitions chimiques déversées a été celle de la Commission pour la protection de l'environnement marin de la zone de la mer Baltique (Commission d'Helsinki, HELCOM). Son rapport publié en 1995 analyse les divers types et quantités de munitions déversées, et précise les zones de déversement, les caractéristiques des munitions déversées et leur état, ainsi que les risques sanitaires et environnementaux qu'elles pourraient entraîner. [...]
[...] Selon les historiens, la peste noire, ce fléau qui décima la moitié de la population en Europe au XIVe siècle, fut transportée par bateaux en guerre en Crimée. Lors de la conquête de l'Amérique, un général de l'armée britannique, nommé Amherst employa l'arme biologique pour affaiblir les indiens d'une tribu située près du fleuve Delaware. Il aurait en effet distribué des couvertures infectées le virus de la variole. LE CONTEXTE LÉGISLATIF DES ARMES DE DESTRUCTIONS MASSIVES LA POSITION DE L'EUROPE Divers textes traitant des armes chimiques ont été ratifiés par les pays de l'Europe et ce, dès 1675 avec l'accord de Strasbourg signé entre la France et l'Allemagne, suivi en 1874 de la Déclaration de Bruxelles qui fut le premier accord multilatéral à cibler les armes chimiques. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture