Cet exposé se veut une analyse rapide mais objective des relations en Israël entre les juifs majoritaires et les arabes israéliens qui représentent tout de même 20% de la population.
[...] Le mouvement islamique en Israël, qui s'inspire des Frères Musulmans de Palestine, s'est d'abord illustrer de manière violente et clandestine en réalisant des sabotages et autres attentats contre l'Etat. Son apparition officielle sur la scène politique résulte d'une prise de conscience de l'inefficacité de ce mode d'action. C'est depuis le début des années 90, avec en particulier leur participation indirecte aux élections législatives de 1992, que les islamistes arabes israéliens, s'immiscent au plus haut degré de l'activité politique. D'abord en soutenant le Parti démocratique arabe, créé en 1988, puis en s'alliant dans un parti commun, la Liste arabe unie. [...]
[...] Aujourd'hui, Israël est délimité par la méditerranée au Nord et par le golfe d'Aqaba, en mer Rouge, au sud. Le pays est frontalier du Liban, de la Syrie, de la Jordanie et de l'Egypte. La communauté internationale ne reconnaît pas officiellement les frontières de l'Etat d'Israël. En cause, le statut de la Cisjordanie, de la Bande de Gaza récemment aux mains du Hamas et du Golan (annexe 2). L'expression d'arabes israéliens désigne les Palestiniens qui par obligation ou par choix sont restés en Israël et n'ont pas choisi l'exil. [...]
[...] Ils ont le droit de faire partie de l'armée Tsahal avec les juifs, ce qui est refusé aux arabes d'entre eux travaillent dans la police ou dans l'armée. Ils ont un conseil qui leur est propre, qui s'occupe des affaires de la communauté et qui joue le rôle d'intermédiaire auprès de l'Etat. De même, les arabes catholiques ont des privilèges en matière de religion puisqu'ils s'occupent de leurs affaires religieuses indépendamment de l'Etat d'Israël. Ceci s'explique par une pression diplomatique combinée du Vatican et de la France qui se matérialise en 1997 par des traités avec Israël. [...]
[...] Au niveau économique, les chiffres parlent d'eux même des arabes israéliens sont actifs contre 57% pour la population juive. Le chômage touche donc beaucoup plus les arabes que les juifs, même s'il faut nuancer. Ces différences s'expliquent surtout par rapport au travail de la femme. Chez les arabes israéliens, le pourcentage de femmes actives est de 17% contre 55% pour les femmes juives. En réalité, chez les hommes le pourcentage est le même avec 60% d'actifs. La tendance était d'ailleurs contraire à la fin des années 80 avec 68% d'actifs hommes arabes contre 62% pour les juifs. [...]
[...] Justement, au niveau de la santé, bien que les investissements soient principalement dirigés vers les populations juives (sur 277 millions du budget, seulement 1,6 millions est attribué aux arabes israéliens), on note une amélioration des conditions de vie des arabes : L'espérance de vie a fortement progressé, et la mortalité infantile, révélatrice des progrès en matière de santé, à elle aussi fortement diminué, avec un chiffre de 8,6 pour mille naissances en 2000 pour une moyenne nationale de 6,9 pour mille. Cette masse de chiffres nous permet de constater que les arabes sont réellement marginalisés dans l'Etat d'Israël. Leurs conditions de vie et le peu d'effort fournis par l'état à leur égard sont parallèles à l'évolution des conflits. Est-ce que cette relative discrimination se retrouve les relations entre les populations juives et arabes ? [...]
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