Ces théories sont nées à partir de la contestation de la puissance américaine en particulier vis-à-vis du Tiers monde. Ces théories visent également la nécessité d'effectuer des regroupements régionaux d'Etats. Au niveau juridique, Georges Scelle plaidait pour une société internationale fondée sur une "solidarité sociale" et reposant sur des institutions communes.
On peut mettre en valeur quatre courants solidaristes : les théories fonctionnalistes, les théories fédéralistes, les théories mondialistes et enfin les théories systémiques. Les théories dites fonctionnelles ont connu leur succès grâce à l'intégration européenne. En 1951, la déclaration Schumann s'inscrit dans ce cadre : « l'Europe se fera par des réalisations concrètes créant d'abord une solidarité de fait.» La mise en commun de secteurs économiques symbolise cette solidarité de fait (BCE, CEE, CECA…). Cette théorie implique une construction par palier pour aboutir à la réussite de la solidarité.
[...] Selon cette philosophie, il y a une nécessité d'avoir un gouvernement mondial agissant dans l'intérêt commun de l'humanité, l'ONG citoyens du monde porte cette idée avec la suggestion d'élections transnationales. IV) Les théories systémiques Approche sociologique des RI. Ce courant existe depuis longtemps, il consiste à synthétiser chaque étape de l'évolution de la société mondiale (Ex : Montesquieu la société des climats) De nos jours Edgar Morin tente de systématisé une pensée en imbriquant la science et la philosophie. Contenus des idées systémiques Il s'agit de dépasser les méthodes empiriques, l'analyse des éléments isolés n'est pas suffisante. Ils prônent une approche globale par le biais de système d'étude. [...]
[...] Les approches solidaristes des relations internationales Ces théories sont nées à partir de la contestation de la puissance américaine en particulier vis-à-vis du tiers monde. Ces théories visent également la nécessité d'effectuer des regroupements régionaux d'états. Au niveau juridique, Georges Scelle plaidait pour une société internationale fondée sur une solidarité sociale et reposant sur des institutions communes. On peut mettre en valeurs quatre courants solidaristes. On étudiera ainsi successivement les théories fonctionnalistes les théories fédéralistes les théories mondialistes (III) et enfin les théories systémiques (IV). [...]
[...] Morton Caplan Marcel Merle, selon lui un système international est : toutes les relations et toutes les forces transnationales ainsi que l'environnement Cet ensemble de facteurs influe sur la structure du système international. Il fait une analyse des interdépendances mondiales. Critiques des conceptions solidaristes Toutes ses théories ont plusieurs mérites : - elles tentent d'échapper aux seules démarches empiriques qui isolent les parties d'un tout. Ces théories s'orientent vers des démarches globales - au-delà de la politique de puissance et au-delà de l'accumulation du capital, les solidaristes mettent en avant les solidarités existantes ou à construire - elles analysent les acteurs internationaux au-delà de l'état nation. [...]
[...] Quel type de solidarité va-t- elle mettre en place ? - Une supra nationalité démocratique ne dessaisira pas les citoyens, ce qui est positif dans l'optique d'un système solidaire humainement et écologiquement mais difficilement réalisable. Les partisans et les adversaires de la mondialisation néo-libérale Depuis 1989 (fin de la guerre froide) s'est développé un certain nombre de débats relatifs aux relations internationales. L'une de ces théories concerne la gouvernance des sociétés internationales, elle renvoie aux acteurs privés et publics des RI ; une autre théorie renvoie aux régimes politiques démocratiques, sont-ils influents sur la paix ? [...]
[...] Leurs arguments : - la mondialisation néo-libérale est antidémocratique puisque les marchés financiers ont dessaisi les citoyens et les élus (Ex : BCE) - elle est antisociale et multiplie en les aggravant les exclusions - Elle met en péril l'écologie en favorisant le gaspillage des ressources de la planète sans tenir compte des besoins des générations futures - Elle contribue à confondre les fins et les moins du développement. Les moyens sont les technosciences et le marché mondial, cependant ceux-ci ont tendance à se transformer en but suprême. ON peut parler de dogme commercial. [...]
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