Au niveau des densités policières, on s'aperçoit rapidement qu'il existe des pays plus ou moins policés, mais que, cependant, la tendance majoritaire va vers une densité policière assez importante et un renforcement des effectifs, en particulier pour les pays qui vont devoir prochainement assurer la surveillance et le contrôle des frontières extérieures de l'UE.
Densité policière inférieure à 1 policier pour 300 habitants : Espagne (198), France (252), Italie (210), Belgique (292), Autriche (277), Lettonie (295), République tchèque (216), Roumanie (210), Slovénie (227), Portugal (294),
Densité comprise entre 1/300 et 1/399 : Allemagne (304), Irlande (310), Pays-Bas (398), Luxembourg (401), Royaume Uni (422), Pologne (380), Slovaquie (390)
Densité supérieure à 1/400 : Lituanie (1/475), Danemark (519), Finlande (650/470),
Pour autant, les effectifs varient considérablement.
Il n'y a pas vraiment de lien entre criminalité et effectifs, puisque les pays du Sud et de l'Est de l'Europe comptabilisent des taux de criminalité importants, bien qu'ils se caractérisent par des effectifs policiers pléthoriques. Ces taux élevés peuvent s'expliquer par des choix politiques singuliers, l'existence de plusieurs corps de police, ou encore des raisons historiques. Cependant, le ratio police/superficie, il devient de moins en moins
probant, la population s'urbanisant à grande vitesse, alors que les modes de répartition sur le territoire sont souvent restés plus axés sur la superficie que sur l'implantation des populations.
L'augmentation des effectifs de police ne parvient pas à satisfaire les attentes des citoyens(l'indice de satisfaction des victimes ayant eu affaire avec la police est de 50% en 2003 et de 64 ,7% concernant la confiance en la police en 2004, en Europe occidentale, et d'à peine 30% de satisfaction en 2003 pour les victimes en Europe centrale et orientale). Il semble donc que la gestion de l'outil policier ne soit pas toujours en adéquation avec les problèmes rencontrés par nos sociétés modernes.
[...] Une autre structure, le Comité interministériel pour le renseignement et la sécurité (CIIS), sous l'autorité du président du Conseil, assurer la planification stratégique du renseignement, avec des prérogatives de consultation et de prévision. Il est composé des ministres des Affaires étrangères, de l'Intérieur, de la Justice, de l'Industrie et des Finances. Pour beaucoup, le CESIS s'occupe notamment de régler les nombreux conflits entre le SISDE et le SISMI. Le contrôle parlementaire des services de renseignements italiens est effectué par une Commission (Comitato Parlementare di Controllo sui Servi Segreti di Stato). [...]
[...] Ces différentes adaptations partent d'un même constat : ce qui nuit à l'efficience de l'activité de police, c'est avant tout l'existence de deux forces ayant les mêmes prérogatives, sur les mêmes territoires, ou des territoires différents et qui ont de graves problème de coordination et de communication. Ainsi, dans les pays où coexistent plusieurs forces de police, la tendance est à la dissociation des compétences des unes et des autres. La réforme au Royaume Uni et celle qui se prépare aux Pays-Bas (fusion des agences centrales et des divisions régionales de la police), vont dans ce sens : celui, d'une réduction du nombre de forces et des tentatives pour rassembler les différents corps travaillant sur le même sujet ou des sujets transversaux. [...]
[...] Pour pallier cette insuffisance, a été décidée la création d'une réserve générale pour l'ensemble du territoire. D'autres problèmes se sont ajoutés, au moment de la réforme, comme l'absence d'équivalence entre les grades policiers et les grades de la gendarmerie, obligeant les réformateurs à en réduire le nombre et à en créer de nouveaux. La conséquence de cette mesure étant une inflation au niveau des grades supérieurs d'un côté et, par ailleurs, une réduction très importante des chances d'avancement, ce qui participe à démotiver le personnel. [...]
[...] De plus, lors des fusions des forces de police, les systèmes informatiques et de communication seront mis en compatibilité, puis renouvelés de façon à être intégrés Conclusion Le projet sur la réforme des forces de police a été programmé par le HMIC. Ce dernier a travaillé pendant deux années pour proposer au Home office un dossier argumenté, soutenant une réforme importante, allant à l'encontre de la culture décentralisée du Royaume Uni (la dernière réforme date de 1974). Bien des aspects de cette réforme complexe n'ont pas été repris par les journaux. [...]
[...] Le BfV est l'organe de protection de la République fédérale allemande en matière de contre-espionnage et de lutte contre les extrémismes et le terrorisme. Les compétences du BfV, service de renseignement intérieur, correspondent à celles dévolues à la DCRG et à la DST (moins le contre espionnage). Les membres du BfV bénéficient d'un statut de fonctionnaires fédéraux et sont en grande majorité des civils, non policiers. L'articulation du BfV est à l'image du régime fédéral. En vertu de ce principe, l'organisation territoriale du BfV s'inscrit dans le champ de compétence des Länder au travers des 16 Landesamt Für Verfassungsschultz (LfV) organisés sur le modèle de l'administration centrale, présents dans chaque Land. [...]
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