Après avoir été contesté pour son inefficacité le melting pot a été rejeté par ceux qu'il voulait intégrer dans les 60's : affirmation et valorisation des différences par les minorités et dénonciation de l'assimilation.
L'Amérique n'est plus perçue comme un ensemble d'individus, mais comme un ensemble de communautés caractérisées par une histoire, des valeurs, une culture : défense du multiculturalisme popularisée dans les 80's. Les minorités souhaitent la reconnaissance de leurs apports à la société américaine (...)
[...] Une partie de la classe moyenne en difficultés se présentent comme victimes de l'affirmative action; des candidats écartés par les universités portent plainte, la politique est plu ou moins abandonné a travers des arrêts confus. La question est de savoir si l'appartenance communautaires est plus forte que l'appartenance à la Nation. B. Des Noirs aux Afro-Américains 1.L'exclusion des Noirs Après la WW2 les Noirs sont la principale minorité leur nombre augmente rapidement et ils st de plus en plus dispersés sur le territoire américain=> la question noire dépasse les limites du Sud (plus que 68% des noirs). [...]
[...] Les territoires des communautés A. Le quartier Dans la tradition américaine, la structure de la ville doit refléter le libre choix des individus. Le phénomène est très sensible dans les banlieues où chaque quartier est homogène par ses revenus, ses comportements et souvent sa composition ethnique. Jusqu'au début des 70's les banlieues sont exclusivement blanches : en 1950, T. Bradley, futur maire de Los Angeles alors sergent de police noir, est empêché d'acheter une maison à Leimert Park. Quand Nat King Cole s'installe dans un quartier riche de Los Angeles ses voisins blanc brûlent des croix sur sa pelouse. [...]
[...] Leur nombre augmente très rapidement du fait de l'immigration mais aussi d'une natalité très forte. L'unité du groupe repose sur la langue et la religion catholique mais les origines sont très diverses (majorité mexicaine). Globalement ils se trouvent au bas de l'échelle sociale, s'ils sont moins souvent chômeurs que les AfroAméricains ils occupent les emplois les moins rémunérés dans le bâtiment et les services : ce sont les working poors. Toutefois une élite réussit. 2.Les combats des Hispaniques Des combats en ordre dispersé Les hispaniques sont divisés entre citoyens américains et non citoyens. [...]
[...] En 2000 les minorités représentaient 30% de la population américaine. 3.L'acceptation du multiculturalisme La discrimination positive Tournant essentiel dans le domaine politique en 1965 avec l'instauration de l'affirmative action par un décret du Président Johnson : il s'agit de mettre fin aux discriminations fondées sur la race, la religion, l'origine nationale. Cette politique a ensuite été infléchie pour réparer les discrimination passées. les entreprises doivent alors recruter des femmes, des minoritaires, des handicapés, les universités doivent préférer un candidat minoritaire à un candidat non minoritaire, des contrats ou marchés publics doivent ê réservés à des entreprises dirigées par des minoritaire . [...]
[...] Ce phénomène restreint considérablement l'espace public où les différentes populations peuvent se rencontrer : volonté de cession, repli et mise à l'écart de ceux avec qui il n'est plus concevable de vivre selon R. Reich. La multiplication des territoires communautaires est à la fois le reflet et cause de la fragmentation de la société américaine et a pu faire parler de balkanisation. Pourtant la plupart des américains st partisans d'un multiculturalisme modéré, la force du patriotiste se manifeste dans toutes les crises. La communauté est une composante de la Nation. [...]
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