ALENA, relations entre Etats, processus d'intégration plus ancien, relations internationales, George Bush, relations nord-américaines
Au moment de sa création par le traité signé le 17 décembre 1992, l'ALENA était présenté par George Bush puis par Bill Clinton lors de sa ratification comme un traité ouvrant une nouvelle ère dans les relations nord-américaines avec ses deux partenaires canadien et mexicain. L'accord de libre-échange nord-américain ou NAFTA, entré en vigueur en 1994, engage ses États membres dans un processus d'élimination des barrières douanières bilatérales aux échanges et se caractérise par le principe de réciprocité. Elle vise ainsi à renforcer les relations commerciales et de coopération entre les trois États membres.
Pourtant, il semble que les trois pays concernés aient toujours entretenu des relations commerciales et diplomatiques étroites malgré différentes crises.
[...] ALENA : Création de relations entre Etats ou renforcement d'un processus d'intégration plus ancien ? Introduction : Au moment de sa création par le traité signé le 17 décembre 1992, l'ALENA était présenté par George Bush puis par Bill Clinton lors de sa ratification comme un traité ouvrant une nouvelle ère dans les relations nord-américaines avec ses deux partenaires canadien et mexicain. L'accord de libre-échange nord-américain ou NAFTA, entré en vigueur en 1994, engage ses États membres dans un processus d'élimination des barrières douanières bilatérales aux échanges et se caractérise par le principe de réciprocité. [...]
[...] o USA-Canada : disputes sur les subsides et la perception des droits compensatoires que l'accord ne résout pas ; côté USA, controverse au sein du Congrès américain au sujet du bois d'œuvre (bois mou), la différence de taille entre les deux partenaires signifie que le Canada doit céder. Au cœur de Bush junior (Sommet des Amériques en 2000 à Québec) tropisme européen (Cartier) 2. Tropisme américain, fin XVIIIème (Canada comme base productrice de matières 1ères pour les USA ; USA grand investisseur et réciproquement) : livre blanc gouvernemental remettant en cause la production de l'armement comme axe éco vers un axe continental. Spécialisation de certaines régions (Ontario : missiles, électronique ; Québec : aéronautique). Conclusion : ALENA n'est pas une structure fermée (liens avec UE, Asie). [...]
[...] D'où la dynamisation de certains des acteurs de la communauté mexicaine. o Création de nombreux emplois au cours de cette même période ; o Passage du Mexique au 8ème rang des exportateurs mondiaux : cette période a vu tripler le volume des exportations ; o Croissance macro-économique : la moyenne annuelle du taux de croissance du PIB par personne est, ces dernières années, d'environ ; o Réduction du prix réel des céréales de base : entre 1993 et 1995, le prix du maïs a chuté de Un bilan mitigé : Certes, le Canada, les US et le Mexique ont atteint la plupart des objectifs économiques et commerciaux qu'ils s'étaient donnés en signant l'ALENA et l'accord est en partie responsable de leurs bons résultats économiques tout au long de cette période MAIS Certaines promesses non tenues : Olivier Dabaene, observatoire des politiques de l'Amérique latine et des caraïbes de Sciences Po : o Promesses d'emplois faites par Clinton : l'ALENA a sans doute amené à la destruction de emplois aux US o Environnement : Mexique : maquiladoras : seulement 30% des déchets sont retraités Mathieu Arès et Christian Deblock dans l'intégration nord américaine : l'ALENA dans le rétroviseur voient trois paramètres pouvant limiter l'intégration nord américaine : o Une absence de convergence économique o Des relations asymétriques entre les US et ses voisins entravant les perspectives d'une coopération trilatérale plus poussée (c'est le Mexique qui a dû consentir les plus gros efforts d'ouverture, de restructuration et de modernisation. [...]
[...] II/ L'ALENA, une concrétisation des relations au bilan mitigé : ALENA, renforcement des relations existantes en donnant un cadre institutionnel aux échanges : Des objectifs ambitieux énoncés dans le texte du préambule : Créer un marché plus vaste, plus sûr pour les produits et services produits sur les territoires de ces trois Etats Développer un environnement commercial stable, mutuellement avantageux, accroître la compétitivité, développer l'emploi Mais aussi des objectifs pas uniquement économiques : renforcer les liens de coopération et d'amitié privilégiés, conservation de l'environnement, protection du développement durable, protection des droits fondamentaux des travailleurs Des résultats positifs : Selon le ministère des affaires étrangères et du commerce international du Canada, le commerce canadien de marchandises avec les USA a augmenté de 80% au cours des cinq premières années de l'ALENA. Echanges complémentaires, donc développement éco pour les 2. [...]
[...] Certes, création d'emplois dans les secteurs de pointe pour l'exportation, mais de nombreuses disparitions d'emplois - les PME, certains pans de l'agriculture et de l'élevage (désastre pour les producteurs de maïs), les entreprises dépendantes des subsides de l'Etat. Exportations accrues mais diminution de la part de l'ALENA ; effet de détournement d'échanges : plus en interne et moins en externe (les produits mexicains ne sont plus protégés par les frontières baisse des importations mexicaines vers l'Asie et l'Europe au profit des USA). Pâtît de la DIPP (décomposition Internationale des processus productifs). 1970's : programme de développement sur trois axes / fin désormais, dirigé par les USA qui dirigent le développement éco du Mexique. Abandon du Gouv. [...]
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