L'Afrique possède de nombreuses ressources pour cette production d'énergie, mais aujourd'hui, seulement 15% des africains en ont l'accès. Pour l'Afrique du Sud, qui est le pays le plus développé de la partie Sub-saharienne de l'Afrique, l'objectif est de lier de bonnes relations avec les pays voisins. Pour cela, les dirigeants de l'Afrique du Sud veulent être les premiers à leur apporter une réponse à leur besoin en électricité. C'est la seule grande puissance dans le secteur de l'électricité sur le continent, sans concurrence réelle, étant donné que le second producteur d'électricité de cette partie du continent (La République Dominicaine du Congo) n'a pas finit de régler sa guerre civil et ne semble donc pas encore assez stable pour venir inquiéter ESKOM (fournisseur d'électricité en Afrique du Sud). L'instabilité des pays voisins comme le Nigeria et l'Angola n'amène donc pas de danger pour ce secteur dans l'avenir proche. En effet, à l'avenir, les ressources de gaz pourront amener ces Deux principaux pays à produire de l'énergie moins chère, mais il sera peut-être déjà trop tard pour eux.
Le groupe national d'électricité sud-africain, ESKOM, se retrouve donc avec un avenir royal et une réussite déjà écrite. Ses ambitions sont telles que le groupe a signé tout un tas d'accord avec les pays africains remontant jusqu'au Moyen-Orient pour la livraison d'énergie, la construction d'infrastructures permettant la production d'électricité et sa transmission. Bien sûr, l'ESKOM ne s'arrêtera pas là. Avec l'Afrique du Sud, ils veulent accompagner les pays en voie de développement en leur transmettant le savoir-faire dans les domaines de la gestion, de la production et de la transmission de l'électricité.
La filiale d'Eskom Entreprises a signé des contrats avec le Zimbabwe et le Malawi, ainsi qu'avec le Mali pour la gestion de la nouvelle usine de Manantali qui fournira, en plus qu'à ces pays de l'électricité au Sénégal et à la Mauritanie. Le groupe sud-africain ESKOM a également envisagé la réhabilitation des usines d'électricité et des réseaux de transmission de la Lybie et de l'Irak en créant une société commune avec la Libye et une commission commune avec l'Irak. L'ESKOM a aujourd'hui une capacité de production qui pourrait subvenir à 40 fois le Kenya. Les pays s'ouvrent à l'Afrique du Sud et à leurs technologies (...)
[...] L'Afrique du sud peut-elle etre le leader de l'afrique subsaharienne ? L'Afrique du Sud peut-elle être le leader de l'Afrique Sub-saharienne La plus grande économie en Afrique est celle de l'Afrique du Sud, son PIB réel était de millions de dollars en 2003. Au deuxième rang venait le Nigeria avec seulement millions. Deux pays où l'économie se développe plus qu'ailleurs dans tout le continent. Selon le MFI, l'Afrique a de plus en plus besoin d'électricité, et il y a donc aujourd'hui un pays qui consomme plus d'électricité par personne que les autres, l'Afrique du Sud, avec kWh par habitant, soit 40% de la consommation des français. [...]
[...] Mais dans un monde où la menace terroriste est permanente, le touriste est devenu une sorte de créature habitué à affronter des choses pénibles et plus ou moins dangereuses, prête à braver tous les dangers liés au voyage. Par ailleurs, l'Afrique du sud, est confronté à la violence avec le taux de criminalité le plus élevé au monde. Même si les touristes ne sont pas toujours ciblés, l'Afrique du sud est un pays violent et perdure comme tel dans l'esprit des visiteurs. Philippe Guillaume a écrit une thèse sur le problème de la violence à Johannesburg. [...]
[...] Ceci nous amène donc à la question suivante, L'Afrique est-elle en train de sortir de la pauvreté ? Une chose est sûre, elle connaît actuellement son plus fort taux de croissance économique depuis la fin de la décolonisation. Le FMI exprime même dans son dernier rapport semestriel une croissance économique de pour 2007 et même de pour 2008. C'est deux points de plus que la croissance de l'économie mondiale. La croissance semble donc bien être durablement de retour en Afrique. [...]
[...] Dans les comportements quotidiens des habitants de l'Afrique du Sud, il y a ce respect culturel qui est un fil rouge en l'Afrique. Afin d'appuyer ces informations, voici une citation du ministre des Affaires environnementales et du Tourisme, M. Van Schalkwyk : Nous reconnaissons qu'un développement économique et social viable dépend d'un gestion saine de l'environnement, mais nous savons aussi que nous ne pourrons assurer la protection de l'environnement si la population a faim. La biodiversité a une valeur économique qui est souvent sous- estimée De même, il annonce le lancement de la stratégie nationale et du plan d'action national pour la biodiversité de l'Afrique du Sud. [...]
[...] Tous les jours, le journal de Johannesburg (Le Star), propose une rubrique des faits divers en précisant les quartiers où ont lieu les crimes et délits. Il publie tous les mois les cartes des avenues les plus dangereuses. On y retrouve les rues des grandes banques, des commissariats dangereux ou encore des supermarchés. Tous les habitants savent où il faut et ne faut pas aller, et la crainte du viol est la première préoccupation des femmes sud-africaines. Et c'est aussi par ce coté sombre de l'Afrique du Sud qu'on voit s'exprimer les limites d'un potentiel leader de l'Afrique Sub-saharienne. [...]
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