Le marché se rééquilibre progressivement car les pays acheteurs ont recours aux énergies alternatives et économisent l'énergie, et l'OPEP est fragilisée par des dissensions internes : de ce fait, une lente baisse du prix du pétrole d'amorces à partir de 85, compensée par la hausse du $. Pour les pays producteurs il est très dur, car combine la baisse des prix (13$ en 88) et la réduction des quantités commercialisées. Leur balance des paiements devint déficitaire (...)
[...] Leur balance des paiements devint déficitaire. Fin 2002, renversement de tendance : 67$ en août 2005. Actuellement, la course au pétrole requiert des technologies de pointe et de nombreux capitaux que seules les compagnies occidentales peuvent apporter : il y a donc un allègement des règlementations fiscales un peu partout pour les attirer. Les beaux jours de lʼOPEP semblent terminés : elle est divisée et concurrencée par de nouveaux pays (les NOPEP comme lʼAngleterre, la Norvège, le Mexique, le Chili. [...]
[...] Les données dʼensemble Moyen Orient + Maghreb : 36% de la production pétrolière mondiale des réserves. Découvertes de pétrole anciennes : 1908 en Iran en Irak au Koweit. Le MO commence à compter sur le marché à partir des 50s. En 70 : MO+Maghreb fournissent 40% du pétrole mondial. Rôle très fort au niveau de la commercialisation du pétrole extrait est exporté). Emergence récente de la production gazière : découvertes récentes pays participent à ce bilan. B. Les hydrocarbures sahariens du nord de lʼAfrique Algérie : produit 79 Mt. [...]
[...] Sûreté des acheminements menacée par de nombreux conflits dans lʼHistoire. A. Lʼécoulement, la production dʼAfrique du Nord La Méditerranée ne pose pas de sérieux problèmes dʼacheminement pour lʼAlgérie et la Libye dont lʼUE absorbe les de la production. Oléoducs et gazoducs conduisent le pétrole des champs pétroliers vers les ports (Arzew-Bethioua, Bejaia), il y a 4 gazoducs et 5 oléoducs en Algérie gazoducs la relient à lʼEurope : le Transmed passe par la Tunisie et le détroit de Messine, et un autre passe par le détroit de Gibraltar. [...]
[...] Tunisie : elle exporte du pétrole depuis quʼune modification du tracé de ses frontières avec lʼAlgérie en 69 lui a permis dʼaccéder au gisement dʼEl Borma. Autosuffisance énergétique. 3,7Mtproduites. Libye : pétrole exploité par les Italiens depuis les 60s. Progression rapide grâce à la qualité du pétrole + complaisance à lʼégard des compagnies de la part de lʼancien régime, puis elle plafonne ses exportations à partir de 80 : produit 70Mt. LʼEgypte : modeste producteur de pétrole (37Mt), surtout dans le Sinaï+golfe de Suez. C. Les hydrocarbures du Golfe Irak : la production dépend beaucoup des aléas politiques. [...]
[...] La voie terrestre devient privilégiée. Nouveaux oléoducs vers la Méditerranée : la Petroline, lʼoléo IrakTurquie. Mais dans les 80s, on a toujours 66% du flux pétrolier qui passe par Ormuz. Réouverture du Canal de Suez en 75 : modifications mineures. Le canal est élargi pour les supertankers, le trafic actuel est de lʼordre de 300 Mt avec seulement 60 Mt de pétrole car concurrence des oléoducs. Egypte, Arabie Saoudite et Turquie : un rôle essentiel : lʼEgypte contrôle Suez et la SUMED, Arabie avec forte capacité dʼévacuation terrestre, assure la sécurité des écoulements du Koweit, Qatar, EAU, et en partie lʼIrak, Turquie : 100Mt venus dʼIrak pourraient passer par là, voire plus. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture