Afrique, intégration, marginalisation, Caroline Roussy, mondialisation, FMI Fonds Monétaire International, banque mondiale, Libéralisation du marché, renaissance africaine, transition démographique, Aboubaker Omar Hadi, investisseurs, Anne-Cécile Robert, gouverments africains, intégration économique, ZLEC Zone de libre-échange continentale africaine, colonisation, Kako Nubukpo, lien de dépendance, politique agricole, modernisation, néolibéralisme, volonté politique
Au cours de cette séquence, nous nous sommes questionnés sur le fait de savoir si l'Afrique était plutôt intégrée ou marginalisée. Ainsi, selon Caroline Roussy, l'Afrique est plutôt en périphérie de la mondialisation, mais une intégration positive à celle-ci resterait possible. En effet, elle explique que l'Afrique est cantonnée aux plans de développement imposés par le FMI et la Banque Mondiale, et est victime de la libéralisation du secteur alimentaire. Néanmoins, elle dispose de nombreux atouts, tels que ses matières premières et la jeunesse de sa main-d'oeuvre, ce qui lui donne de nombreuses potentialités, notamment depuis la Renaissance africaine des années 2000.
[...] Finalement, la volonté politique est indispensable à l'intégration de l'Afrique dans la mondialisation, pour l'instant marginale. En effet, celle-ci permettrait de faire face aux obstacles majeurs que rencontre le continent, à savoir le manque de développement du capital humain et le manque d'investissement dans les infrastructures. Également, les Africains sont divisés quant à la perception de cette mondialisation, entre la thèse de la marginalisation et la thèse de l'intégration, l'une insistante sur l'impact du passé colonial et l'autre le relativisant. [...]
[...] L'Afrique : plutôt intégrée ou bien marginalisée ? Une intégration possible Au cours de cette séquence, nous nous sommes questionnés sur le fait de savoir si l'Afrique était plutôt intégrée ou marginalisée. Ainsi, selon Caroline Roussy, l'Afrique est plutôt en périphérie de la mondialisation, mais une intégration positive à celle-ci resterait possible. En effet, elle explique que l'Afrique est cantonnée aux plans de développement imposés par le FMI et la Banque Mondiale, et est victime de la libéralisation du secteur alimentaire. [...]
[...] De plus, l'intégration économique est indispensable, notamment via l'intégration régionale, avec projet du ZLEC par exemple. La place de la colonisation Également, nous avons étudié le point de vue des Africains eux-mêmes sur la question de l'Afrique et de la mondialisation. Deux thèses s'opposent sur la question. Tout d'abord, Kako Nubukpo condamne les dirigeants africains, et les accuse de bloquer le continent en position de dépendance. Cela est dû selon lui à une « éducation extravertie » des élites, qui reproduisent le modèle des anciens colonisateurs. [...]
[...] Il défend ainsi la thèse de la marginalisation de l'Afrique. Cette thèse est également défendue par Wallenstein, avec sa théorie de la modernisation, selon laquelle l'Europe se développe en exploitant les pays non développés. Ainsi, dans leurs échanges, ces derniers sont toujours perdants, et doivent développer leur marché intérieur pour émerger à leur tour. Ces auteurs considèrent la prévalence coloniale, les politiques néolibérales et la mise à la charge du monde rural comme les causes de la marginalisation africaine. À l'inverse, Jean Njoya considère que la colonisation n'est qu'une courte histoire de l'Afrique, et relativise son impact sur l'Afrique d'aujourd'hui. [...]
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