A l'aube du XXIe siècle, l'économie est devenue mondiale et « globale ». Tous les continents sont intégrés dans des circuits et des flux économiques et commerciaux. Ces circuits dépassent les frontières des différents Etats. Autour d'une Triade centrale gravitent différentes économies périphériques plus ou moins intégrées dans ce système monde où le « Nord » domine le « Sud ».
Qu'en est-il de l'Afrique ? Pourquoi ne peut-on parler de ce continent comme d'une des Périphéries du Centre de l'Economie monde ? Pourquoi est-ce toujours non seulement un continent marginalisé et dépendant ? Quelles en sont les raisons ? Quelles en sont les caractéristiques ?
L'Afrique est un pays marginalisé en termes de développement non seulement économique, mais également humain (démographique et social).
En effet, la plupart des pays africains ont un IDH faible, voire nul, inférieur à 0,449, alors qu'il est de 0,914 dans les pays riches de l'hémisphère nord (...)
[...] L'Afrique est donc pour l'essentiel un continent marginalisé en termes de développement, d'espérance de vie et d'éducation. Quelles sont les raisons de cette situation ? Elles sont multiples. Il y a certes une augmentation exponentielle de la population du continent qui représente, en de la population mondiale, alors qu'elle était de en 1950. Mais il faut tenir compte également de la baisse des investissements directs étrangers sur le continent ( en 1950 et aujourd'hui) et de la diminution des exportations (près de en 1950 ; aujourd'hui). [...]
[...] Ce découpage à la règle est souvent la cause des conflits africains, conflits par ailleurs souvent attisés par des pays tiers. L'Afrique est marginalisée. Elle est dépendante. Les pays du Nord sont responsables de cette situation. Les conséquences d'un maintien dans la marginalisation sont explosives. C'est pourquoi, dans un système monde de globalisation, les Etats riches doivent participer au développement durable de ce continent. N'est-ce pas en effet la seule condition pour lutter contre toutes les actuelles sources de désespoir qui alimentent les extrémistes ? [...]
[...] L'Afrique reste donc le continent que les investisseurs considèrent comme le plus risqué. Mais les raisons de cette marginalisation sont aussi historiques. Les pays africains ont conquis leur indépendance et leur souveraineté sur les ruines du colonialisme. Les systèmes coloniaux avaient tissé les liens de dépendance économique de ces colonies à l'égard des métropoles. Ainsi, l'économie de nombreux pays africains est encore aujourd'hui tributaire de la cotation et des prix qui concernent le type de monoculture imposé par le système colonial (café, bananes). [...]
[...] Pourquoi est-ce toujours non seulement un continent marginalisé et dépendant ? Quelles en sont les raisons ? Quelles en sont les caractéristiques ? L'Afrique est un pays marginalisé en termes de développement non seulement économique, mais également humain (démographique et social). En effet, la plupart des pays africains ont un IDH faible, voire nul, inférieur à 0,449, alors qu'il est de 0,914 dans les pays riches de l'hémisphère nord. On peut opposer deux ensembles géographiques, celui regroupant les pays qui ont l'IDH le plus faible (régions sub-saharienne et équatoriale avec un IDH inférieur à 0,442) et celui composé par les pays ayant l'IDH le plus élevé (pays du pourtour méditerranéen, du Golfe de Guinée et d'Afrique australe avec une IDH compris entre 0,5 et 0,683). [...]
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