L'administration Bush les principes et les équipes
[...] Condoleezza Rice, Promoting the National Interest, in Foreign Affairs, vol n janvier-février 2000, pp. 45-62; Robert Zoellick, A Republican Foreign Policy, in Foreign Affairs, vol n janvier- février 2000, pp. 63-78. [...]
[...] D'origine jamaïcaine né à Harlem, il a été chef d'Etat-major général sous l'administration Bush et la première année de l'administration Clinton (1989-1993). Il est difficile de désigner ce militaire de carrière comme républicain alors que lui-même se voit apolitique et avait été pressenti en 1994 par Bill Clinton comme un successeur potentiel du Secrétaire d'Etat Warren Christopher. Il faut cependant noter que Colin Powell est partisan d'une reconstitution du potentiel militaire américain et s'est opposé à plusieurs reprises à la limitation des stratégies d'intervention et aux réductions de l'enveloppe militaire opérées par l'administration Clinton, le poussant à démissionner au moment de l'intervention en Somalie et en Bosnie-Herzégovine et à se rapprocher des républicains, notamment par la médiation de ses anciens collègues du National Security Council (NSC) Caspar Weinberger et Frank Carlucci. [...]
[...] La diplomatie de l'administration Bush est en train de se mettre en place et doit être lue, selon de nombreux observateurs, comme une poursuite des objectifs de celle de l'ère Bush père, au regard des responsables en poste, souvent issus de l'ancienne administration républicaine De fait, les principes ont été énoncés depuis fin 1999 par quelques-uns de ces acteurs et tendent à se laisser déchiffrer par les premières mesures de la nouvelle administration (II). I Les équipes de l'administration Bush Les principaux acteurs de l'administration du Président George W. [...]
[...] l'Irak, la Corée du Nord et peut-être l'Iran). La doctrine Powell (dite aussi "doctrine du grizzli") est éloquente: il s'agit d'éviter au maximum l'intervention militaire et, si celle-ci devient inévitable, de n'y aller qu'avec une force écrasante et une stratégie de sortie (Colin Powell gardant là un souvenir de l'enlisement somalien). Le Président Bush, suivant en cela son Secrétaire d'Etat, a évoqué son désir de mettre fin à la participation américaine aux forces de maintien de la paix dans les Balkans (forces SFOR en Bosnie- Herzégovine et KFOR au Kosovo, toutes deux sous commandement de l'OTAN). [...]
[...] A leur égard, les principes de politique étrangère de l'administration Bush sont largement divergents de ceux de l'administration Clinton qui avait admis la possibilité d'une normalisation. En effet, Colin Powell a poursuivi les raids aériens contre l'Irak, raids qu'il justifie à Kuwait City le 25 février 2001 comme dus à la reprise de la production d'armes de destruction massive par l'Irak. Quant à la Corée du Nord, le Président Bush a fait savoir le 7 mars 2001 lors d'un entretien avec le Président sud-coréen Kim Dae-Jung que les Etats-Unis ne reprendraient pas le dialogue diplomatique entamé par l'administration Clinton. [...]
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