Si la démocratisation du système des Nations Unies, par une plus grande transparence du fonctionnement interne, et par une coopération renforcée avec la société civile apparaît indispensable, une révision du concept de la sécurité collective de 1945 semble être une solution au manque de moyens dont dispose l'Organisation
[...] L'adaptation de l'ONU au nouveau contexte international Introduction Nous, peuples des Nations Unies [ . ] avons décidé d'associer nos efforts Créée le 26 juin 1945 lors de la conférence de San Francisco, l'Organisation des Nations Unies est une organisation universelle unique par son fonctionnement et sa composition. Née dans un contexte radicalement différent de celui d'aujourd'hui, elle doit dorénavant faire face à de nombreuses critiques, et tente de réagir. Ainsi, rester l'institution incontournable pour toute action extérieure, la caution morale d'une intervention extérieure est donc un défi constant pour l'O.N.U., incarnée par son secrétaire général, M. [...]
[...] à nécessiter une adaptation au nouveau contexte international, et afin de continuer sa mission de garant de la sécurité collective, l'O.N.U. doit également adapter sa réponse aux nouveaux conflits armés. II. Vers une révision du concept de sécurité collective A. L'O.N.U. face aux nouveaux types de conflits Pendant la guerre froide, les conflits, qui pouvaient se résumer 9 fois sur 10 à une lutte d'influence entre les deux grands, étaient gérés tant bien que mal par les protagonistes eux-mêmes, qui faisaient en sorte que la communauté internationale ne s'en mêle pas. [...]
[...] Le rôle et l'apport de la société civile à l'O.N.U. S'il est une évolution récente et très prometteuse de l'O.N.U., c'est bien la coopération avec la société civile. Car, comme le déclare Kofi Annan dans un communiqué de presse récent, une société civile forte favorise la responsabilité citoyenne et permet l"existence d"un régime démocratique (SG/SM/6638). Celle ci peut prendre plusieurs formes, telle des syndicats, des associations, mais le plus souvent des Organisations Non Gouvernementales (O.N.G.) et des entreprises privées. En effet, en ce qui concerne les O.N.G., il faut reconnaître qu'elles sont souvent sur le terrain avant que la communauté internationale n'ait donné le feu vert pour une intervention de l'O.N.U., et ont donc une bonne connaissance de l'environnement de la crise, par une action souvent au coeur des populations. [...]
[...] Mais la question de la représentativité au sein du conseil ne serait peut- être pas si souvent remise au goût du jour si celui-ci adoptait une attitude de transparence dans ses débats et ses choix. En effet, les Etats membres réclament de plus en plus souvent des explications lors de l'utilisation du veto, et des séances publiques plus fréquentes. Ainsi, s'il semble que l'adaptation de l'O.N.U. au nouveau contexte international passe par une plus grande transparence de ses décisions, et particulièrement de celles du conseil de sécurité, elle nécessite également une meilleure connaissance du terrain, ce que la société civile est souvent en mesure de lui apporter. [...]
[...] doit changer avec lui La question de la réforme de l'O.N.U. a été au centre des préoccupations et des discours officiels ces dernières années, notamment après l'échec des missions de paix (en Sierra Léone ou en Somalie), ou après l'intervention de l'O.T.A.N au Kosovo en 1999, qui n'a pas attendu l'aval du conseil de sécurité, de peur de se voir refuser une certaine méthode d'intervention chère aux Américains, ou de se voir opposer un veto russe ou chinois. D'autre part, à l'image de la réforme de l'Etat d'un seul pays, qui paraît déjà être un travail complexe et à très long terme, la réforme du système des Nations Unies apparaît 189 fois plus compliquée, chaque pays ayant un point de vue propre à défendre. [...]
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