Le travail des enfants n'est pas un phénomène nouveau, bien au contraire : depuis l'Antiquité, ceux-ci travaillaient auprès de leurs parents en participant aux tâches domestiques ou grégaires. La révolution industrielle des pays développés entraîne une prise de conscience des conditions de travail qui leur sont imposées et conduit peu à peu à une restriction de celles-ci. Les pays actuellement en développement n'en ont pris conscience que plus tardivement.
Jusqu'à la fin des années 1980, les relations entre les ONG et les entreprises sont marquées au mieux par l'ignorance réciproque ou par de violentes confrontations. Même si des tensions, parfois, demeurent, la situation a sensiblement évolué depuis lors, et un rapprochement certain s'est fait jour entre les deux catégories d'acteurs.
Plus soucieuses de leur image éthique, certaines entreprises ont décidé d'œuvrer elles aussi pour la lutte contre l'exploitation des enfants. Elles s'allient et deviennent partenaires d'associations telles que l'Unicef. Ces partenariats ne se limitent pas seulement aux droits de l'enfant, mais aussi aux droits de l'Homme et aussi à ceux de l'environnement (WWF).
[...] III - Type de travail Les travaux légers et dangereux sont distingués au sein de la Convention 138 de l'OIT. Par travail léger on entend un travail qui permette à l'enfant de continuer sa scolarité et soit sans danger pour sa santé et son développement. Dans les statistiques, ce travail prendrait moins de 14 heures par semaine à l'enfant et ne nuirait donc pas à son éducation. Par travail dangereux on entend un travail susceptible de compromettre la santé ou la sécurité physique ou morale d'un enfant. Celui-ci peut aller jusqu'à 43 heures par semaine. [...]
[...] Suite à cela, plusieurs usines textiles du Bangladesh, craignant à leur tour une chute des commandes et donc de leur chiffre d'affaires, ont licencié environ enfants, surtout des filles. Pour continuer de subvenir aux besoins de la famille, beaucoup ont dû se tourner vers des métiers bien plus dangereux. Le boycott constitue donc une arme à double tranchant. Cet effet de semonce sur les employeurs ne doit être utilisé que pour organiser un retour à la scolarisation des enfants, il faut donc pour cela en donner les moyens à ces pays. [...]
[...] Des scandales défraient régulièrement la chronique, tel celui de l'utilisation massive de main- d'œuvre enfantine, au Pakistan, pour la confection des ballons de football vendus par les plus grandes marques d'articles de sport. En effet, la marque Nike travaillait avec des sous traitants. L'entreprise fut critiquée pour les conditions de travail des ouvriers dans les usines sous-traitantes de la marque. Celles-ci étaient situées en Asie ou au Mexique. Plusieurs auteurs ont mis en exergue le travail intolérable de ces enfants, quel que soit le siècle. En 1997, la photographie d'un enfant pakistanais cousant des ballons Nike est publiée dans plusieurs journaux pour illustrer ce thème. [...]
[...] En 2002, l'Organisation Internationale du Travail (OIT) a lancé la première journée contre le travail des enfants afin de mettre en lumière la situation dramatique de tous enfants exploités. Le but de cette journée est de rassembler le plus de partenaires tels que les différents gouvernements, sociétés civiles, écoles Au Maroc le travail des enfants et un phénomène contre lequel les ONG devaient lutter. Human Right Watch dénonce le fait que les entreprises se servent de la pauvreté des parents pour forcer les enfants à compléter les revenus de fin de mois afin qu'ils puissent vivre honorablement. [...]
[...] Ces organisations sont au courant de ces problèmes, mais l'éradiquer est plus facile à dire qu'à faire. Pourtant, elles tentent par tous les moyens d'arriver à leur fin. Scolarisation De grandes organisations comme l'UNICEF essaient tant bien que mal de scolariser les enfants des pays pauvres, car ils se sont aperçus que la scolarisation permettait de travailler plus tard et donc d'éviter aux enfants d'entrer dans le monde du travail trop jeune. Marche de protestation Plusieurs ONG ont organisé des marches de protestation pour le non-respect des Conventions 138 et 182. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture