3ème guerre mondiale, politique arabe, Etats-Unis, Moyen-Orient, Moubarak, armée syrienne, hezbollah libanais, Etat islamique, guerre du Golfe
La politique arabe des États-Unis présente deux faces très inégales. La première relève d'une stratégie performante, c'est elle qui a généré les conditions du printemps arabe. La seconde, beaucoup plus circonspecte, en perte de repères au Moyen-Orient, relève d'une combinaison d'offensives et de retraites destinée globalement à parer au plus pressé. En effet le temps n'est plus aux hésitations : la guerre mondiale est entrée dans sa phase la plus délicate depuis l'enchaînement des événements d'Ukraine.
Officiellement, les médias décrivent des relents de guerre froide en Ukraine dans le bras de fer engagé entre Vladimir Poutine et l'Occident. En fait la guerre mondiale bat son plein depuis 2011. Tout a commencé par les déboires d'un Président tunisien corrompu, décrié par la rue et lâché par ses soutiens occidentaux. Ben Ali est alors le premier homme fort arabe à se voir sacrifié sur l'autel d'une idée de révolte spontanée, soutenue par monde libre. En effet le printemps arabe, sorte de faire-valoir aux yeux de l'opinion mondiale pour une politique, mûrement réfléchie, de bouleversements arabes, se devait de déchoir quelques anciens bons amis de l'Occident.
[...] Assad n'est donc pas tombé comme prévu. Qu'à cela ne tienne, aux grands maux les grands remèdes : depuis l'invasion américaine de l'Irak et la montée en puissance des insurgés islamistes dans la province d'al Anbar, un État islamique était en pleine gestation. Un Califat coincé entre l'Irak et la Syrie et qui ne demandait qu'à se répandre au Moyen-Orient (et ultérieurement en Afrique du Nord). L'État islamique d'Irak et du Levant passe à l'offensive fin juin 2014, faisant vaciller le régime chiite de Bagdad. [...]
[...] Depuis le début des bombardements de la coalition, de plus en plus de conseillers militaires américains arrivent dans la base Spiker et, selon Jassem al Attiya adjoint au gouverneur de la province de Salahedin, il faudra prévoir l'arrivée prochaine de 13.000 soldats américains bien équipés dans cette immense base militaire où sont déjà installés en nombre les conseillers et attachés militaires américains. Le contingent ainsi prévu serait alors chargé de conduire les opérations militaires contre l'État islamique, en appui aux raids aériens de la coalition. Ce projet devra passer outre le refus de Bagdad quant à une nouvelle intrusion américaine en Irak. [...]
[...] Dans la foulée, la cascade de dominos se dirigeait vers le Guide libyen cible, réelle cette fois, d'une guerre humanitaire votée à l'ONU. Les choses sérieuses pouvaient commencer. Des centaines de combattants libyens aguerris par les combats contre Khadafi partent former la rébellion syrienne à la guerre asymétrique. Dans l'attente du déferlement jihadiste attendu. Le véritable objectif était à présent verrouillé : l'anéantissement du régime syrien, maillon faible de l'axe privant à terme la Russie de sa seule base navale en Méditerranée. Mais l'armée syrienne absorbe l'assaut. [...]
[...] En effet le temps n'est plus aux hésitations : la guerre mondiale est entrée dans sa phase la plus délicate depuis l'enchaînement des événements d'Ukraine. Officiellement, les médias décrivent des relents de guerre froide en Ukraine dans le bras de fer engagé entre Vladimir Poutine et l'Occident. En fait la guerre mondiale bat son plein depuis 2011. Tout a commencé par les déboires d'un Président tunisien corrompu, décrié par la rue et lâché par ses soutiens occidentaux. Ben Ali est alors le premier homme fort arabe à se voir sacrifié sur l'autel d'une idée de révolte spontanée, soutenue par monde libre. [...]
[...] La Russie de son côté entend renforcer sa présence militaire en Méditerranée. Elle s'affaire à fournir l'armée irakienne en équipement de dernière génération afin de pallier à la non-livraison de matériel US pourtant prévue dans le cadre des accords bilatéraux, au terme de l'occupation américaine. Et depuis peu, les responsables russes multiplient les avertissements solennels : pas question de laisser les USA revenir en force en Irak, État souverain. Ni de laisser bombarder l'armée syrienne par la coalition dirigée par les États-Unis, étincelle qui provoquerait des hostilités hors norme. [...]
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