La Tunisie dans les relations internationales

Thèmes abordés

Tunisie, relations internationales, pays musulman, Empire ottoman, occupation française, monarchie des Bey, Bey Muradi, mhalla, États barbaresques, Europe, militaire, pouvoir politique, sociologie, Tunis, esclavage, imposition, mise sous tutelle, protectorat français, colonisation

Résumé du document

La Tunisie une province ottomane depuis la fin du XVIe siècle. Les 3 siècles d'occupations ottomanes ont connu plusieurs péripéties jusqu'à l'installation du protectorat français le 12 mai 1881. L'université tunisienne (récente : née en 1959, peu de temps après l'indépendance obtenue en 56) s'est lancée dans une quête de l'État national. Comment est né l'État national tunisien, que ce soit sous les ottomans ou sous l'occupation française ? Nous sommes dans une historiographie politique du développement de l'État national dont des aspects tels que l'histoire sociale ou anthropologique ont été négligés.

Extraits

[...] Cette notion d'État nourricier finit par disparaître et le besoin d'argent les pousse à vendre des céréales aux Européens. La Tunisie face à l'Empire ottoman En plus d'un changement dans les relations avec l'Europe, les relations avec l'Empire ottoman se modifient également. Au XIXe siècle, l'Empire ottoman essaie de reprendre sa position au Maghreb et de renouer des liens. À partir des années 1840 avec les crises dans certaines provinces, mais aussi l'Empire et Alger est occupée. L'Empire ottoman se sent menacé par les puissances impérialistes et essaie de reprendre sa position dans les provinces méditerranéennes. [...]

[...] Le XIXe siècle et les relations internationales La situation économique de la Tunisie La Tunisie est un pays agricole qui produit et exporte beaucoup d'huile, en particulier vers Marseille. Avant le XVIIIe siècle, l'économie tunisienne était beaucoup basée sur l'activité corsaire (piraterie) et toutes les relations avec les pays européens étaient des guerres pour lutter contre les courses. Le Bey tirait profit de cette activité corsaire et ont appelé les États de l'ensemble du Maghreb les « États barbaresques » du aux activités de pirateries et de courses. La course se réalise sous couvert de lutte religieuse entre musulman et chrétiens. [...]

[...] Le statut des terres en Tunisie est très complexe. Beaucoup de terres sont communautaires appartenant aux tribus ou à des fondations pieuses (habous). Les revenus de la terre habous passe à la fondation pieuse, elles échappent aux confiscations de l'État, au partage entre hérité (terre inaliénable). Pour conclure La France va confisquer ses terres habous et en faire des terres coloniales qui sont distribuées à des colons. La France traverse à cette période une crise agricole entre autres la crise du phylloxera. [...]

[...] Il a été reçu comme un Bey « autonome » par Luis Philippe, qui lui a réservé un accueil normalement réservé à un chef d'État. Ahmed Bey souhaitait également visiter Londres en Angleterre, mais la reine lui a signifié qu'elle ne le recevrait pas en tant que chef autonome, mais qu'elle accepterait s'il se faisait accompagner par l'ambassadeur de l'Empire ottoman. Elle considère ainsi le Bey comme étant le gouverneur d'une province ottomane. Ahmed bey refuse donc la visite en Angleterre. [...]

[...] Ces années extrêmement difficiles ont quasiment exterminé la moitié de la population. Ces crises entraînent de très grands soulèvements et en 1864 le pays connaît un soulèvement incroyable qui commence dans les régions pauvres. Ces révoltes balayent tout le mouvement de réforme. Cette révolte emporte toute la modernité avec dans un premier temps la constitution. L'une des revendications des insurgés était de ne plus appliquer la constitution, leur but était de revenir à un ancien système de pouvoir ou le Bey était le père nourricier et justicier. [...]