Mode d'action préconisant le recours systématique à la violence, dans le but d'inspirer la terreur aux dirigeants et aux populations d'une communauté donnée, cette violence étant organisée par des autorités généralement non étatiques dans un cadre qui n'est pas celui d'un conflit entre états (même si les états peuvent soutenir des mouvements terroristes).
Il s'agirait donc d'un mode d'action qui a toujours existé, mais qu'on a élargi à toutes les pratiques, même étatiques, qui font de la terreur un moyen pour gouverner.
[...] Elles se sont véritablement adaptées à la mondialisation profitant de la possibilité d'utiliser partout dans le monde les dollars dont elles disposent. Leur nature est ainsi hybride en partie politique en partie criminelle (liens entre la camorra napolitaine et le GIA algériens ou l'ETA, entre le gang de Dawood Ibrahim avec les islamistes proches de Ben Laden, ou bien entre les activistes de l'IRA et la guérilla des FARC). Elles sont coupées du monde et de la société, privées de tout sponsor étatique, ce qui les rend plus imprévisibles. Financement du terrorisme 1. [...]
[...] On distingue deux mouvements, aux deux extrêmes de l'échiquier politique : les mouvements d'extrême-gauche, particulièrement en RFA et en Italie pendant les décennies 1970 et 1980, et les mouvements d'extrême-droite, dont l'action fut plus sporadique mais aussi plus régulière. > Le terrorisme politique : Le terrorisme politique se situe dans un processus révolutionnaire, mais juste en amont d'un conflit ouvert. Il constitue l'outil armé de partis politiques officiels, dont il exploite le soutien populaire pour se légitimer. C'est le cas de l'Irish Republican Army ou de l'ETA Sa distinction avec le terrorisme de guérilla est souvent délicate. [...]
[...] Il ne faut pour autant pas réduire le terrorisme internationalisé aux évènements du 11 septembre 2001. En effet dés les années 70 les organisations palestiniennes ont eu recours à de nombreux détournements d'avions conférant à la lutte palestinienne sa dimension internationale actuelle. Israël et les territoires occupés : entre terrorisme territorialisé et terrorisme international Alors que l'état d'Israël s'est construit à l'origine sur l'action d'activistes terroristes juifs (juillet 1946 attentat de l'organisation extrémiste juive Irgoun contre l'hôtel King David à Jérusalem, quartier général des services administratifs et de renseignement britanniques, ayant fait 100 morts, ou septembre 1948 : assassinat du comte Bernadotte, envoyé spécial de l'ONU en Israël, par un commando de l'organisation sioniste Stern) et mis à part l'assassinat du Premier ministre israélien Yitzhak Rabin en novembre 1995 par un étudiant israélien d'extrême droite, les actes terroristes sont depuis lors pour l'essentiel le fait des mouvements palestiniens. [...]
[...] Les pays où prospèrent les réseaux terroristes doivent y être associés. La Direction du Comité contre le terrorisme, créée par la résolution 1535 (2004) du Conseil de sécurité, peut apporter à ce titre une assistance technique aux Etats Mais il est nécessaire de privilégier une approche pragmatique et évolutive : les coopérations bilatérales devraient être prioritaires : elles sont souvent plus opérationnelles car les règles fondamentales du renseignement rendent très difficile la mutualisation du renseignement dans un cadre multilatéral. Il est en tout cas essentiel de s'assurer que les services nationaux coopèrent au quotidien et que les juges échangent des informations. [...]
[...] ( Distinction selon les moyens : - Limités : les 1ers mouvements relèvent des doctrines classiques de la guerre limitée, qui suppose une distinction entre civils et militaires, en l'occurrence entre population et détenteurs du pouvoir - Illimités : on peut parler d'un terrorisme de guerre totale lorsque ces scrupules disparaissent et, qu'au contraire, l'agression contre les populations civiles devient un moyen privilégié notamment car on considère que l'agression contre ces populations est un instrument de pression plus important sur les autorités politiques. Le nouveau terrorisme va aujourd'hui dans ce sens. ( Facteurs déterminants aujourd'hui : - Atteinte aux populations civiles (facteur ancien) : Cf. [...]
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