Le sous-développement, mécanismes et évolution : cas de l’Inde
Développement exceptionnel des BRIC's, terme forgé en 2001 par J. O'Neill, économiste en chef de Goldman Sachs, auteur d'un rapport en 2003 sur les possibilités de rattrapage de ces économies. Il prévoyait dans ce rapport qu'en 2025, ces pays représenteraient 45% de la production mondial, et qu'ils auraient le même niveau que le G7 en 2050. Ces prévisions ont été dépassées.
Dans un entretien avec le Figaro en 2006, il révise ses prévisions : les BRIC's atteindront le niveau du G7 en 2035. Du fait de leur forte croissance, et de la crise que nous connaissons, cela pourrait être encore plus court. Leur décollage provient essentiellement de l'insertion dans le commerce mondiale, au même titre que le décollage dans les années 1970 des Dragons.
[...] Qualité de la dette d'un pays renvoie à la capacité d'une nation ou d'un état à lever des fonds, des ressources. Depuis la libéralisation du marché, c'est la capacité à lever des fonds sur les marchés financiers. Les préteurs sont de plus en plus privés (fonds de pension et banques privées) depuis la libéralisation, dérèglementation. Cette capacité est fonction de son commerce extérieur (possibilité de remboursement de la dette à travers son excédent commercial), du rapport croissance PIB / i réel. - Prévision de la croissance : Ayant parallèlement un déficit commercial, peu de chances pour qu'elle soulève des fonds. [...]
[...] C'est pourquoi certains économistes relativisent la dette actuelle. Les nouveaux classiques ne sont pas d'accord : on oublie qu'il existe une dette explicite et implicite - Explicite est inscrite dans le traité de Maastricht : brute = engagements contractuels (émissions de titres) - Implicite : tous les engagements non contractuels : c'est ce que doit l'état. Normalement il doit assurer le financement des retraites des fonctionnaires jusqu'à leur mort, ce qui représente en France chaque année 33 milliards d'euros. L'état garantie aussi toute une série de remboursements : celui des livrets A Si on passait d'une dette explicite de 72% à une dette implicite, la dette de l'état s'élèverait en % du PIB à 251%. [...]
[...] Hayek se place en économie fermée et ne prend pas en compte l'importation de biens de conso. Modèle d'Alexander Endettement de l'état et des agents macro Seule condition d'équilibre : X>M ( il faut donc que l'endettement se traduise par être soutenable par des excédents commerciaux Ce n'est pas durable sauf pour un pays qui fait supporter son endettement aux autres : pays qui a une monnaie internationale ( US Théorème Modigliani Miller sous l'hypothèse de marchés parfaits (de celui des capitaux), il n'y a pas de supériorité du financement / à celui par fonds propres (autofinancement). [...]
[...] facteurs exogènes à autant de stratégies que de pays émergents Exemple du Baht Thaïlandais : dépendance financière pour obtenir les prêts du FMI ( adoption en 1990 du Currency Board. Valeur fixe du Baht / $ . Entre 1990 et 1995, puisque le $ s'est apprécié sans que parallèlement la productivité du travailleur thaïlandais se soit améliorée, la Thaïlande a perdu de sa compétitivité change. Le choix du système de change a donc beaucoup d'influence sur la compétitivité d'une nation. D'où la crise de juillet 1997 de surévaluation monétaire / performances économiques à l'exportation. [...]
[...] L'attraction des capitaux doit compenser les deux effets négatifs : baisse X et X éco. Donc avec le système de CB, il faut mettre en place des politiques économiques. c. le contexte des politiques mises en œuvre Optimalité ? Besoin de mettre en œuvre une politique éco capable d'attirer les capitaux, soit les investisseurs et les prêteurs Jusqu'en 1999, le consensus de Washington considérait que la politique économique capable d'attirer les capitaux et de rassurer les créanciers était une politique de libéralisation des marchés. [...]
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